Avec un apport 40 millions d’euros via un prêt personnel, Gérard Lopez a permis au club de Bordeaux de franchir la DNCG sans aucune restriction de la part du gendarme financier du football pour la saison 2023-2024 de Ligue 2. Invité sur les ondes de France Bleu Gironde ce jeudi dans l’émission 100% Girondins, le président s’est exprimé sur cette décision forte, et son attachement grandissant au FCGB.
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« J’ai repris un club qui est un club historique, qui mérite d’être dans une autre position. Puis, on s’y prend, on commence à aimer plus que le club, l’environnement aussi. A la reprise, avant conversion des prêteurs il y avait 100 millions de dettes puis 60, aujourd’hui, il y en aura 4,7 millions. J’ai repris un club, il y avait quasiment 50 millions de masse salariale. Aujourd’hui, en net, je pense qu’on est à douze. J’ai repris un club qui ne donnait pas des chances aux jeunes, on vient d’en resigner cinq, dont certains vont avoir du temps de jeu. Et puis il ne faut pas oublier qu’on a réussi aussi à fédérer la région, la ville et les supporters autour du club. Donc l’un dans l’autre, si vous analysez, il y a beaucoup de positif et ça serait dommage de couper l’élan. Les gens m’ont posé la question pourquoi je ne l’ai pas fait l’année passée directement comme cette année, il y a une raison purement technique, c’est que l’année passée, en fait, au moment de le faire, il n’y avait pas un accord avec les prêteurs. Donc je n’aurais pas pu mettre l’argent dans le club parce qu’en fait, il ne m’aurait pas laissé faire. Et cette année, il y avait une entente qui était là depuis le départ, donc j’ai pu le faire tout de suite. »
Photo Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport
