Le club de Ligue 2 le plus actif sur le marché des transferts en ce mois de juin n’est autre que QRM, maintenu assez aisément à la 11e place du championnat à la 38e journée. Une année de stabilité et d’audace dans le jeu qui a été récompensée, grâce aux talents d’Olivier Échouafni et de ses hommes. Nous nous sommes entretenus avec Arnaud Saint-André, jeune directeur général ambitieux, qui nous a aidé à dresser le bilan de cette saison 2022-2023.
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Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
ML2 : Bonjour M. Saint-André, après un exercice très poussif suite à la montée en Ligue 2, vous devez être fiers du parcours de cette saison !
Arnaud Saint-André : Oui, forcément très fier parce qu’on sait d’où on vient. On s’est sauvé en juin 2022 en barrages contre Villefranche, on savait qu’on entamait un nouveau cycle après cette étape-là et qu’on avait besoin de renouveau. Cela passait par l’arrivée d’un nouveau coach, Olivier Échouafni, et d’un directeur du recrutement Julien Converso. Il y a aussi eu un renouvellement très important de l’effectif avec l’arrivée de quatorze joueurs à l’intersaison. On a vécu un été très mouvementé, très agité, il fallait que la mayonnaise prenne pour la saison 2022-2023. En regardant dans le rétroviseur, on est très contents de la saison qui a été faite. On a eu une première partie compliquée et à la 9e journée, on était 19e… On s’attendait à vivre ce genre de début de saison. A la J23 et à la J25, on est à la 6e place, c’est notre meilleur classement, et on termine 11e plutôt que 10e en prenant un but à la dernière minute contre Niort… On peut dire qu’on est à la place qu’on a mérité, dans ce milieu de tableau. C’était là l’objectif qu’on avait fixé avec le président Michel Mallet et Philippe Blot pour cette saison.
ML2 : Quelles sont les responsabilités exactes de Julien Converso, votre directeur du recrutement ? Est-il ce qu’on appelle un « head scout » à l’anglaise?
ASA : C’est exactement ça, il m’accompagne depuis la saison dernière sur toute la partie recrutement. Avant, c’était le coach qui réalisait l’ensemble du recrutement mais avec le départ de Bruno Irlès (à Troyes) j’ai échangé avec messieurs Mallet et Blot pour trouver quelqu’un qui m’y aiderait. Julien, c’est la personne qui est sur les terrains toute l’année, qui me fait des rapports et un suivi. On va dire qu’on est un trio, voire un quatuor pour prendre les décisions sur les différents mercatos. Personnellement, j’interviens surtout dans les relations avec l’agent et les négociations contractuelles. On essaye de conserver ce fonctionnement de travail de concert avec un coach, on travaille en équipe et toutes les décisions sont prises collégialement. C’est ce qu’on a fait notamment sur les quatre dossiers qu’on a bouclés lors de cette intersaison.
ML2 : Si on fait un retour sur l’été dernier, comment avez-vous su qu’Olivier Echouafni serait l’homme de la situation après 7 ans sans coacher une équipe masculine ?
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