Les Chamois Niortais préparent leurs adieux à la Ligue 2. Ce pourrait être dès samedi en cas de défaite à Bastia ou de résultats défavorables par ailleurs. Avant la rencontre, le manager général Bernard Simondi a commencé à tirer le bilan de son expérience au club.
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« On y va avec le désir de ne pas terminer la saison sans avoir un sursaut d’orgueil. Nous allons chez un adversaire qui n’est certes pas facile mais qui ne peu pas espérer grand-chose. On y va dans un contexte relativement favorable. Pour ce qui nous concerne, on se doit de relever un peu plus la tête. Sans être utopiste, je crois que le match de Metz (1-3) malgré le résultat négatif, nous laissé espérer quelques éléments qui pouvaient nous permettre d’obtenir autre chose. En allant un peu plus loin dans cet esprit là, nous avons le devoir de démontrer autre chose que ce que nous avons démontré […] Nous avons malheureusement échoué dans nos tentatives et nous espérons retrouver un peu plus de panache. »
Sur son expérience personnelle aux Chamois : « Je ne vis pas (la situation) très bien. je pense que personne ne peut bien la vivre. Je me suis rendu compte sur ces deux derniers mois que la mission était plus que compliquée et que dans ce type de circonstances, il est toujours délicat d’obtenir des résultats. Et les résultats qu’on peu obtenir se définissent sur des détails, des petites choses qu’on n’a pas toujours su réunir. On s’est un peu éparpillés. Je ne peux pas être satisfait de cette situation. Quand on revient en deuxième division, en France, même si les circonstances sont difficiles, on revient avec des ambitions, une envie de bien faire et puis on s’aperçoit que tous les ingrédients n’ont pas été mis. Nous avons tous notre part de responsabilité là-dedans […] Il est évident que si j’avais pu avoir l’opportunité plus tôt tout aurait pu être différent : le positionnement de l’équipe, le comportement des joueurs, la vie autour du club. Sur un délai plus important, on a la possibilité de changer des choses qu’on n’est pas en mesure de changer quand on arrive dans un club qui a déjà eu plusieurs entraîneurs. »
Photo Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport