La première rencontre de la 34e journée de Ligue 2 n’a pas fini de faire parler ! Après le but de Davitashvili à la 16e minute, validé malgré la double position de hors-jeu sur l’action en question, les Girondins de Bordeaux ont infligé une courte défaite à Caen, incapable de revenir dans la partie sur les 75 minutes restantes. Mais dans le contenu, ce fut poussif pour le club entraîné par David Guion, qui s’attendait forcément à souffrir sur chacun des matchs de ce sprint final.
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« Ça a été d’un point de vue technique dans les 25 premières minutes, ensuite on a laissé notre adversaire prendre le dessus à ce niveau-là. Après, c’était un grand Bordeaux dans le tempérament et le caractère. Ce sont des choses qu’il faut retenir, parce qu’on ne gagne pas toujours en étant beaux. Ce n’était pas un match dans lequel il ne fallait que bien jouer, mais un match à gagner, voilà. D’un point de vue technique, on a eu énormément de déchet, beaucoup de garçons ont été un peu trop fébriles avec le ballon. On le sait, on a des jeunes joueurs, il faut tout le temps les rassurer, les mettre en confiance c’est une certitude. Maintenant, en termes d’état d’esprit, d’abnégation, je n’ai rien à leur reprocher. On aurait pu se faciliter la tâche avec cette superbe occasion de Josh Maja, qui aurait pu soulager l’ensemble de l’équipe. Sur le but, on voit que ça déborde légèrement au niveau de la ligne (de hors-jeu)… je viens de le voir dans les vestiaires. »
« On est toujours en vigilance avec nos joueurs. Quand les équipes qui viennent ici n’ont rien à jouer, on s’aperçoit que c’est tout le contraire. Quand il vient ici, l’adversaire est motivé ! Donc je trouve qu’on a été très forts dans l’adversité cet après-midi encore. Cela me va bien, parce qu’encore une fois d’un point de vue technique, il n’y avait pas de quoi s’enflammer. Il faut être avec ces garçons, tantôt les rassurer et tantôt les encourager à faire les efforts parce que je sais très bien que tous ces petits efforts sont très importants. Ils ont aussi bien d’être guidés à des moments. C’est mon rôle d’appréhender le match comme ça, il faut qu’ils sentent que le staff est derrière eux et qu’il a envie de leur donner un peu de force. »
Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
