Dans leur spirale très positive, le Rodez Aveyron Football et son entraîneur Didier Santini sont passés de la place de lanterne rouge à une confortable douzième position tout en prônant un jeu attrayant et enthousiasmant. Le coach du RAF a accordé une interview à MaLigue2 dans laquelle il est revenu sur cette formidable première expérience sur un banc de Ligue 2, avec un objectif maintien déjà presque atteint.
A lire aussi >> Rodez – Grégory Ursule : « Je nous considère comme un club de National qui évolue en Ligue 2 »
Photo Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport
MaLigue2 : Bonjour Didier et merci de nous accorder cet entretien ! Comment s’est passée votre adaptation en Ligue 2, vous qui découvrez le championnat en tant que coach ?
Didier Santini : Oh vous savez, c’est du football ! J’ai été très bien accueilli, par un président, un directeur sportif et un staff compétents, qui connaissent bien la Ligue 2. C’est toujours plus facile quand tu arrives dans un endroit où les gens te veulent, tu as des discussions et tu rencontres des personnes avec des compétences intéressantes… C’est tout ce que j’aime. Je ne suis pas dirigiste, « c’est moi qui fait et on m’écoute », non ! J’écoute tout le monde, je vois comment ça se passe et j’essaye de voir ce ce qu’on peut changer, les qualités des joueurs… Pour l’adaptation, il y a le fait que ce soit un club très familial qui joue beaucoup, comme dans énormément de clubs que j’ai connus dans ma carrière de joueur d’ailleurs. C’est assez facile.
ML2 : Il y avait une fierté, une excitation, peut-être de l’appréhension avant de vous lancer dans ce challenge ?
DS : Non non, je dirais que c’est peut-être plus difficile d’entraîner aux niveaux en dessous, dans des championnats très durs avec certains déplacements compliqués, le manque de matériel, de beaucoup de choses… Alors quand il y a les compétences autour, c’est que du football, que du plaisir. Franchement, je m’éclate et je fais la même chose que si j’étais un ou plusieurs niveaux plus bas. Je ne me suis jamais dit que si je n’entraînais pas en Ligue 1 ou en Ligue 2, j’aurais raté quelque chose. Si je devais redescendre aujourd’hui en N3 ou en R1, j’irais avec plaisir tellement je m’éclate quoi ! Ici, même quand c’était un peu plus dur à une certaine période, on a toujours travaillé main dans la main avec mon président et mon directeur sportif.
ML2 : Grégory Ursule dit que le RAF est un club de N1 qui évolue en Ligue 2 contre des clubs de Ligue 1. Vous le ressentez ça, au quotidien ?
Contenu réservé aux abonnés
La suite de ce contenu est réservée aux abonnés. Pour le consulter, vous avez la possibilité de regarder une vidéo de quelques secondes ou de vous abonner pour soutenir MaLigue2.
MaLigue2 vous offre le meilleur du football de seconde division sans interruption.
Abonnez-vous dès 1€25/mois
- Accéder à 100% des contenus en ligne
- L'absence de publicités pendant votre navigation
- Soutenir un média indépendant
Déjà abonné ? Se connecter