Championnat

Metz – László Bölöni avant Pau : « Même avec un jeu très faible, si on garantit le 1-0 je signe des deux mains »

Metz a occupé pendant deux jours une place dans le top 2 de Ligue 2, mais l’a perdue quand Bordeaux a disputé son match en retard lundi dernier ! Dans cette course folle pour la montée, chaque point compte et les Mosellans doivent continuer à être performants pour rester au contact de leurs concurrents. Avant le déplacement à Pau, Habib Maïga n’est pas encore tout à faire prêt pour reprendre et d’autres joueurs du groupe se plaignent de douleurs, une donnée qui pourrait compter dans le sprint final. Mais László Bölöni veut continuer à tirer 100% des capacités de ses protégés qui ne peuvent pas se relâcher. Surtout pas à quelques jours d’un match contre Bordeaux qui pourrait permettre aux Grenats de récupérer la deuxième place durablement.

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« Les résultats de nos adversaires nous intéressent, et vice versa. On doit se préparer pour être résistants le plus longtemps possible, gagner du temps. Celui qui gagne du temps gagne de la vie. C’est ce que je dis aux joueurs. Après, si on peut avoir un petit coup de main… Mais c’est à nous d’aller obtenir ce qu’on doit obtenir. Même avec un jeu très faible, si on garantit le 1-0 je signe des deux mains. On a gagné avec un but à la 55e, beaucoup d’opposants ont eu beaucoup de difficulté, ont marqué dans les dernières minutes. Nous, ça ne nous arrive jamais. Parfois, il faut apprécier le résultat. »

« On peut se demander pourquoi cela arrive (un match moyen contre Laval), mais aussi « Dans la vie, fait-on ce qu’on peut ou ce qu’on veut » ? Je peux faire de la langue de bois, dire que je retiens le résultat parce que c’est le plus important, mais qu’on va travailler pour aller mieux… et là on sort les violons  […] ! »

Le technicien a également refusé d’aborder spécifiquement le cas de Georges Mikautadze, devenu meilleur buteur de Ligue 2 lors de la 29e journée : « C’est un sport collectif, alors je ne veux pas me focaliser sur un individu. Je n’apprécie pas ça. Même si je dis ça, j’adore Georges Mikautadze, j’ai une relation très bonne avec lui. Il me comprend quand je dis ça.  »

Photo Vincent Poyer/FEP/Icon Sport

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