Lanterne rouge avec sept longueurs de retard sur la 16e place synonyme de maintien après sa défaite à Pau (1-0) lors de la 27e journée de Ligue 2, le Chamois Niortais FC n’est pas encore condamné. En 2017, le Tours FC était sensiblement dans la même situation délicate, avant d’opérer une belle remontada pour terminer… 16e avec 43 points. Un exemple à suivre pour le club des Deux-Sèvres.
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Un coach nommé en interne
Cette saison-là, le TFC est aussi bon dernier du championnat avec 22 unités après 27 matchs, soit une de moins que Niort actuellement. L’écart sur la 16e place est même encore plus conséquent pour la formation d’Indre-et-Loire, avec neuf points de retard sur le Red Star. En février, les dirigeants tourangeaux avaient fait le choix de changer d’entraîneur devant le manque de résultats. Comme chez les Chamois avec Oumar Tchomogo, la solution interne avait été privilégiée avec la nomination de Nordine El Ouardani en remplacement de Fabien Mercadal.
Une fin de saison en boulet de canon
Il suffit parfois de pas grand-chose dans le football pour qu’une machine s’enraye, ou au contraire se remette sur les bons rails. Ce facteur X se nomme bien souvent la confiance d’un groupe envers ses capacités. C’est là le premier travail du staff niortais, enrichi de l’arrivé de l’expérimenté Bernard Simondi depuis une semaine. Du côté de Tours en 2017, la saison était passée du catastrophique au magnifique en peu de temps. A partir de la 27e journée justement, le TFC enchaîna une série de 10 matchs sans défaite (6 victoires, 4 nuls), débutée par deux scores de parité. La leçon à retenir de cela : l’important dans cette situation est dans un premier temps d’enrayer la spirale de revers pour les Deux-Sévriens, qui restent actuellement sur quatre défaites d’affilée. La première mission contre Laval ce samedi, un concurrent direct, est donc clairement identifiée. Même si le temps semble jouer contre le fait de ne prendre qu’un point, ne plus perdre peut déjà servir de premier déclic dans les têtes.
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Un effectif avec des individualités fortes
C’est sans doute là le point qui diffère le plus entre le Tours de 2017 et le Niort de 2023. Au regard de l’effectif du TFC cette saison-là, le voir lutter pour le maintien avait quelque chose d’incompréhensible. On retrouvait dans les rangs tourangeaux des éléments comme Ibrahim Cissé, Jonathan Gradit, Denis Bouanga, Ismaël Bennacer, Haris Belkebla ou encore Bryan Bergougnoux. A Niort, le leader technique numéro 1 est évidemment Bilal Boutobba, mais l’ancien de l’OM ne pourra pas relever le challenge du maintien seul. Junior Olaitan s’affirme de plus en plus comme un beau prospect, mais va devoir prendre encore plus de responsabilités pour être décisif. En défense, aux Michel, Passi ou Conté de se montrer intraitables, eux qui font partie des plus expérimentés de ce jeune groupe. Il aura été dommage et même sans doute préjudiciable de voir un Cassubie mis au placard par les Hanouna pour une histoire de contrat. Mais l’Histoire ne peut être réécrite, et Niort aura besoin d’un Kaboré en guide pour cette fin de saison. L’ancien Marseillais a déçu depuis son arrivée, mais peut encore changer la donne. Car comme on l’a vu, tout peut aller très vite dans le monde du football, et encore plus en Ligue 2… !
