Didier Tholot n’est pas du genre à esquiver les critiques, mais plutôt à les encaisser. Alors que Pau continue d’inquiéter et de perdre du terrain au classement de Ligue 2, le technicien de l’équipe béarnaise était invité d’« On se dit les choses ! » pour évoquer le match de samedi face à Niort, qui vient de changer d’entraîneur. Conscient des fortes attentes autour de lui pour sauver le club de la relégation, a tenu à assurer qu’il faisait tout le nécessaire pour remettre tout le monde dans le droit chemin et l’éloigner au plus vite de la zone rouge.
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« Il y a encore douze matchs, mais c’en est un contre un concurrent direct donc il est important. On était programmés pour jouer le maintien, on y est. On n’a plus beaucoup de marge, donc aujourd’hui il faut que quelque chose se déclenche dans les semaines à venir parce qu’on laisse filer les matchs. On est, dans le jeu, assez cohérents à mon avis mais dans les trente derniers mètres on n’est pas suffisamment précis, pas suffisamment attentifs parce qu’avec la moindre occasion on concède un but. Cela nous oblige à courir après le score, donc tout le monde doit se mettre face à ses responsabilités. On va assumer et on va aller le chercher, ce maintien ! »
« On n’est pas loin (de faire de bons résultats, ndlr.), contre Saint-Étienne on prend deux contres, à Amiens on prend un but au bout de six minutes alors que la balle lui rebondit sur la cuisse dans sa course… Maintenant, on ne peut pas se contenter de ça ! Pour gagner des matchs, il faut marquer des buts et ça fait quelques temps qu’on n’en marque pas. Et puis il faut être encore plus solides pour faire durer le match à 0-0 et enfin gagner. On n’est pas très loin dans le contenu, mais on est très loin au niveau comptable. Il faut remettre les attaquants en confiance, être plus justes dans les dernières passes. Je crois que quand tu es dans une période comme ça, tout est lié. Cela fait un moment qu’on n’a pas marqué donc ça impacte les milieux et les défenseurs parce qu’ils ne savent pas quand ça sera le cas. C’est une période où il faut montrer les choses, on a regardé des vidéos, on a haussé le ton… Et puis, il y a le côté émotionnel qu’il va falloir gérer sur ce match parce qu’il va falloir le jouer samedi, à 19h. Pas avant, pas après. On bosse beaucoup pour activer tous les leviers, mais je suis persuadé qu’avec ce groupe-là, ça va tourner. Mais il faut le faire le plus rapidement possible. »
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L’entraîneur a également évoqué la rencontre entre les joueurs et les supporters : « C’était important pour moi. Quand ça ne va pas bien, soit tu te caches et tu rases les murs, soit tu assumes. Et je pensais que c’était bien d’assumer par rapport aux supporters, qu’ils puissent dire les choses aux joueurs notamment après une défaite, d’aller les saluer parce qu’ils ont fait 7 heures de bus et qu’ils ne roulent pas sur l’or… Cela fait partie de l’état d’esprit qu’on doit avoir. Échanger avec les gens qui nous supportent, je crois que ça permet à tout le monde de prendre ses responsabilités. »
Source : larepubliquedespyrenees.fr
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
