Deux duels aériens perdus et la soirée de l’Amiens a tourné au vinaigre lundi soir lors de la 25e journée de Ligue 2. Le club picard a subi le retour des Girondins de Bordeaux pour s’incliner (1-2). Avant cette rencontre, le président de l’ASC, Bernard Joannin était venu défendre sa politique au micro de beIN Sports. Après son intervention dans le vestiaire la semaine précédente, le patron du club s’est voulu rassembleur.
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« Je suis plutôt quelqu’un qui rassemble plutôt que quelqu’un de clivant. Ce soir (lundi), j’ai gagné une petite bataille celle de la convivialité parce que nous avons fait un repas avec tous les partenaires et j’ai eu le plaisir de pouvoir inviter les dirigeants de Bordeaux qui sont venus manger à notre table […] Je ne suis pas un président supporter mais un directeur général d’une société de spectacle. J’ai plus de 100 familles auprès desquelles j’ai une responsabilité de pérennité. Et la pérennité du club est la chose la plus importante à mes yeux. Je suis l’un des rares propriétaires restants, ce sont de plus en plus des fonds d’investissement et de pension qui prennent les directions des clubs. Je gère ce club comme une entreprise familiale. A certains moments, il est nécessaire de faire des ventes pour assurer la pérennité des emplois de tous. […] L’expérience, la seule vertu intéressante de l’âge, m’a appris que les choses sont irrationnelles dans le football. Il y a des moments difficilement explicables, parce que c’est un groupe qui travaille bien à l’entraînement, qui vit bien ensemble. Par contre, il manque ce petit supplément d’âme nécessaire à tous les sportifs de haut niveau. »
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