Après une défaite sur la pelouse de Niort (1-3), Bordeaux devra se racheter à domicile contre le Paris FC ce samedi (15h) en ouverture de la 24e journée de Ligue 2. Avant cette rencontre, l’entraîneur David Guion s’est exprimé en conférence de presse et a évoqué plusieurs sujets d’actualité.
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La défaite à Niort
« C’est difficile de digérer ce match-là. On est passé totalement au travers, on n’a aucune excuse. Mais on se doit tout de suite de se remettre dans le travail et se projeter sur cette nouvelle échéance. Après une contre-performance, on se doit de réagir. Depuis le début de la saison, les garçons ont toujours su le faire. Mon inquiétude n’est pas là-dessus. Mais quand on gagne, il faut être capable d’aller en chercher une autre derrière, c’est là mon inquiétude. On est tous très mécontents, on mérite les critiques qu’on a eues après Niort. Moi-même, j’ai fait voir aux joueurs à travers la vidéo leurs comportements. On n’a pas été à la hauteur. Cela doit servir de leçon à notre équipe, on ne peut pas tomber aussi bas, je le répète, on n’a aucune excuse ! Je ne pense pas que c’était de la suffisance, c’était un manque de détermination dans les actes défensifs. Quand on n’avait pas le ballon, on a manqué de toutes ces valeurs-là. Niort avait de très bons joueurs, on est allé chez une équipe qui défend chèrement sa peau pour se maintenir. On n’a pas été au niveau d’un point de vue mental.
Des nouvelles de Gregersen, Sissokho encore blessé
On a tout de suite posé le cadre par rapport à ce match-là. Les deux derniers matchs à l’extérieur étaient intéressants, il y avait des motifs de satisfaction. On a montré aux garçons les différences entre ces deux matchs gagnés à Dijon et à Pau, et celui de Niort. On re-sensibilisé les joueurs là-dessus. Après une victoire, il y a du relâchement et c’est là notre axe de progression. Il faut réussir à amener de la régularité. Il faut que les garçons en prennent conscience. On avait mis les joueurs en vigilance avant Niort, tout avait été vu. Mais quand ils n’ont pas l’agressivité et l’attitude qu’il faut, sur le terrain ce sont eux qui jouent. Yoann Barbet nous a terriblement manqué, il est essentiel pour encadrer la jeunesse. La sortie de Gregersen ne nous a pas aidé non plus dans l’agressivité et les duels. On ne s’improvise pas leader avec de l’expérience. Stian a eu la grippe, il va reprendre avec le groupe à partir de ce vendredi. Pour le moment, il a juste couru. Sissokho continue ses soins, et Vétro a des douleurs au pubis. Issouf, c’est un garçon sur lequel on est très vigilant, on prend toutes les précautions sur les charges de travail, la récupération, le travail de prévention… J’ai bon espoir que cela va aller de mieux en mieux pour lui dans les semaines et les saisons à venir. J’espère qu’il va reprendre le ballon dès la semaine prochaine.
La tactique du 4-4-2
On alterne aussi avec le 4-3-3 qui nous a réussi pendant pas mal de temps. On cherchait cette créativité au milieu de terrain. On a trois joueurs qui se ressemblent, même si Fransergio a une sensibilité un peu plus offensive. On avait la possibilité avec Issouf d’avoir un profil plus différent, de faire la liaison entre le milieu et l’attaque. Mais on n’a pas pu le faire sur la continuité. Je suis assez convaincu de pouvoir jouer en 4-4-2. Contre Niort, Josh Maja était plus en numéro 10 comme en 4-2-3-1 pour amener plus de poids au milieu. Sur le but marqué, c’est d’ailleurs un pressing de Josh sur leur milieu défensif avant de se projeter. En 4-4-2, il faut faire attention dans l’organisation car on peut avoir moins de présence au milieu avec une infériorité numérique. Il faut résoudre ce problème-là avec un bloc équipe rigoureux, ce qui nous a manqué à Niort. Mais contre Sochaux, on avait fait une heure très intéressante comme ça. La tactique, c’est selon la forme et les adversaires.
Le Paris FC
C’est une équipe avec de la qualité individuelle et de la quantité. Ils peuvent jouer dans plusieurs organisations, avec des profils différents qui amènent une identité différente. Il y a quand même des choses qui reviennent. Ils ont des garçons d’expérience, programmés pour jouer vers le haut du tableau. Ils sont très efficaces à l’extérieur, on doit faire attention à toutes ces composantes. C’est un adversaire redoutable qui arrive. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
