A Laval, ce n’est pas loin d’être du « football-champagne » depuis plus d’un an désormais ! Le promu de National n’a pas abandonné sa philosophie très orientée sur l’attaque en Ligue 2, même si Olivier Frapolli aimerait une équipe un peu plus pragmatique parfois pour assurer le maintien dans la division. Celui qui dit s’inspirer de Roberto De Zerbi et admirer Franck Haise est revenu sur les 19e premières journées du championnat et la belle ambiance observée les soirs de match au stade Francis-Le-Basser.
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« Émotionnellement, ça a été une première partie de saison très riche et très intense, avec des très hauts et des très bas… Je pense que ça sera un des enjeux de cette deuxième partie de saison de gagner en fiabilité, un peu en solidité, pour garder le très haut et nuancer un petit p0ue quand ça va moins bien pour arriver à être une équipe un peu plus régulière […]. Tous ceux qui viennent à Le-Basser ne s’ennuient pas. On a joué 10 fois à Le-Basser, 32 buts inscrits (dans les deux sens), cela veut dire qu’il y a toujours du spectacle. Il y avait du contenu sur les premiers matchs mais on n’arrivait pas à aligner les points, on a su allier les deux sur cette deuxième partie des matchs de la phase aller. »
« Les joueurs ressentent cette force, cette communion, cet amour qui est partagé. Quand on arrive à Le-Basser, je pense qu’aujourd’hui on est tous habités de la même intention : de gagner, de tout donner, même quand les matchs paraissent très mal engagés, dans des scénarios improbables on arrive à renverser les situations. Ça c’est top, parce que quand je suis arrivé au club en 2019 c’était loin d’être le cas. C’était triste, il y avait une cassure entre le club, l’équipe et les supporters. C’est ce que j’ai ressenti. Se dire qu’on a réussi à retrouver cette passion autour de ce club, c’est formidable. »
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Photo Eddy Lemaistre/FEP/Icon Sport
