Autour d’Antony Gautier et Stéphane Lannoy, les nouveaux patrons de l’arbitrage français, les officiels des championnats professionnels (Ligue 1 et Ligue 2) étaient réunis ce mercredi afin d’évoquer les grandes évolutions à venir pour leur métier. Interrogé par le journal L’Équipe, le président de la commission fédérale des arbitres, Eric Borghini, a détaillé la volonté de tendre vers plus de transparence dans les années futures.
« On va travailler sur la sonorisation, pour laquelle il faut l’autorisation de la FIFA. On va monter un dossier pour y arriver, comme au rugby. On est partisans d’une sonorisation de A à Z, micro ouvert du début jusqu’à la fin du match. Pour lancer l’expérience, on nous demandera peut-être de tenter une ouverture des micros seulement sur les visionnages terrain, quand le VAR envoie les images. Mais l’objectif est d’ouvrir les micros tout le temps. On n’a rien à cacher (…). On ne craint absolument pas de travailler en toute transparence. On va aussi aller vers une prise de parole des arbitres après les matchs. Ils vont s’exprimer devant la presse tout de suite après le match (…). J’ai dit aux arbitres qu’il faut arrêter avec cette opacité. Les joueurs vont devant la presse, les entraîneurs et les présidents aussi. Il faut arrêter avec ces vieilles lunes que l’arbitre ne doit pas parler. On va les former et ils vont parler. »
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