Après un mois et demi de trêve la Ligue 2 était de retour lundi soir à l’occasion de la 16e journée. La soirée n’a pas été avare d’enseignements avec du mouvement en haut du classement et quelques inversions de dynamique. Le marathon jusqu’à la trêve internationale de fin mars s’annonce passionnant. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de ML2.
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Les Tops
Le Havre frappe un grand coup
Certes, nous ne sommes pas encore rendu à la moitié de saison mais ça commence à sentir bon la Ligue 1 pour Le Havre. Les Ciel & Marine ont réalisé une excellente opération en battant Bordeaux (1-0) au Stade Océane, reléguant les Girondins à sept points. Après une première période maîtrisée, les Normands ont été un peu moins sereins après la pause et a fortiori après l’exclusion de Quentin Cornette. Néanmoins, l’équipe a pu s’appuyer sur le sang-froid de Victor Lekhal, omniprésent pour combler les espaces et précieux dans la conservation du ballon. Si le HAC confirme lors des deux prochaines journées (déplacement à Paris, réception de Sochaux), il pourrait assommer la lutte pour le titre pour de longues semaines.
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QRM, plus vraiment une surprise
À une petite centaine de kilomètres du Havre, on passait également une bonne soirée au stade Robert-Diochon avec la victoire nette et sans bavure de Quevilly-Rouen face à Grenoble (2-0). Quel que soit le résultat, l’équipe d’Olivier Échouafni a pris l’habitude de faire souffrir ses adversaire mieux classés depuis l’automne. Cette fois, QRM a joint le résultat à la manière, le coach n’hésitant pas à parler de « match référence ». Les Sang & Or normands ont surclassé le GF 38 dans le jeu, tirant 12 fois au but en première période, avant de trouver l’ouverture au retour des vestiaires grâce à Nadjib Cissé et une volée surpuissante de Mafouta.
Dijon en voie de rémission
Bien aidé par la défense du Stade Lavallois (voire ci-dessous), le DFCO a mis fin a une série de matchs sans victoire en match officiel qui durait depuis… le 30 août. En s’imposant 5-0, les Bourguignons ont fait le plein de confiance, les trois joueurs de la ligne offensive (Xande Silva, Bryan Soumaré, Mickaël Le Bihan) ayant marqué. Les objectifs du début de saison sont encore bien loin mais les hommes d’Omar Daf vont au moins s’éviter de jouer la peur au ventre, en prenant un peu de distance avec la zone de relégation.
Les Flops
Le naufrage tango
Difficile d’évoquer la performance dijonnaise sans dire un mot du désastre défensif lavallois lundi soir à Gaston-Gérard. Les Mayennais ont offert les buts au DFCO en additionnant les erreurs de placement et les maladresses, le malheureux Pierrick Cros allant même jusqu’à marquer contre son camp de l’extérieur de la surface pour son retour après une longue blessure. Quatorzièmes de Ligue 2, les hommes d’Olivier Frapolli semblaient avoir réglé leurs problèmes défensifs de l’été lors des dernières journées avant la trêve : une piqûre de rappel semble à l’ordre du jour.
Pour Saint-Étienne rien ne change
Sans solidité et plombé par les défaillances individuelles : après cinq semaines de trêve, on a retrouvé l’AS Saint-Étienne dans le même inquiétant état que mi-novembre, après une défaite contre Rodez (0-2). Cette fois, les Verts s’inclinent à Annecy (1-2) un autre concurrent pour le maintien et il n’a fallu que deux minutes aux Haut-Savoyards pour exploiter les faiblesses stéphanoises avec l’ouverture du score par Sahi Dion. Sur le côté droit de la défense de l’ASSE, Anas Namri a vécu un calvaire, tout comme Aïmen Moueffek et Benjamin Bouchouari au milieu. En attaque, Ibrahima Wadji a multiplié les approximations techniques et les hors-jeu, tandis que Lenny Pintor vendangeait allègrement les rares occasions. Enfin, le gardien Matthieu Dreyer a semblé étrangement paralysé sur le deuxième but annécien. Le mercato salvateur promis par les dirigeants forézien va devoir tenir ses promesses.
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Le mauvais geste de Yohan Baï
Passé par le football amateur et le championnat de Bulgarie (CSKA Sofia) Yohan Bai a eu peu d’occasions de briller depuis son arrivée à Bastia cet été, handicapé par les blessures. En marquant l’unique but du match contre Caen (1-0) au Stade Armand-Cesari, l’attaquant de 26 ans avait fait le nécessaire pour s’offrir une vraie belle soirée avec le Sporting… Seulement, il a fallu qu’il gâche tout quelques secondes plus tard en découpant Jessy Deminguet et en écopant d’un carton rouge direct indiscutable : un coup de sang assez incompréhensible au vu de la tournure du match. Le milieu de terrain normand semblait sérieusement touché et n’a pas pu quitter le terrain sans l’assistance de deux soigneurs. Pour paraphraser Ménélik : « Reste cool bébé, sinon j’te dirai Baï Baï ».
Photo ©Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
