Relégué en 2021 de Ligue 2 en National 1, Châteauroux n’a pas réussi sa mission de remontée immédiate. Malgré des moyens colossaux pour cette division avec l’arrivée des investisseurs saoudiens du groupe United, La Berrichonne plafonne. Pire, dans une édition 2022-2023 à six relégations directes vers le National 2, le club de l’Indre se retrouve en fâcheuse posture (14e) après 16 journées. Directeur général de l’institution, Patrick Trotignon tire le signal d’alarme dans La Nouvelle République.
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« Les conséquences d’une relégation en National 2 seraient désastreuses, certaines irréparables : perte du statut pro automatique, fermeture du centre de formation, des infrastructures magnifiques serviraient de musée, ce serait dramatique pour l’ensemble du personnel du club. Si on descend, c’est fini, on passe un grand coup de balai sur le club, il n’y a plus rien. Quand on est dans une telle situation sportive, on peut parler d’urgence. J’ai eu un échange avec le CEO du groupe United, Abdullah Alghamdi, pour lui faire savoir que la situation est très grave (…) »