Une victoire sous forme de soulagement pour Saint-Etienne ce samedi après-midi à Amiens (1-0) en ouverture de la 13e journée de Ligue 2. Après la rencontre, l’entraîneur Laurent Batlles a livré son analyse et sa réaction en conférence de presse.
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« Vu le début de saison et qu’on n’avait pas encore pris de points à l’extérieur et le jeu produit, oui je suis souriant. J’ai vu beaucoup d’envie, d’abnégation. C’était une équipe de haut de tableau et dans ce qu’on a produit, on a fait quelque chose de très très correct pour une équipe en bas du classement. Il y a eu de la cohérence, de la sérénité. J’avais demandé d’avoir de la force mentale, il fallait tendre vers le positif et pas dans le doute. On sait ce qu’on est capable de faire. On a eu aussi de la réussite sur la fin de match. Matthieu Dreyer nous a laissé dans le match, il fait un bel arrêt en première période, il amène de la sérénité. J’avais fait le choix entre mes deux gardiens, le groupe avance ensemble. Cela ne fait qu’un mois et demi qu’on travaille. J’avais demandé du temps, il ne faut pas s’enflammer non plus parce qu’on a gagné à Amiens. Dans les rotations au milieu et dans les couloirs, on essaie de mette des choses en place. Après Bordeaux, tout le monde nous voyait en haut. Pour sortir de la zone rouge, il faudra reproduire ce genre de performance.
Ibra Wadji était tout seul devant, il fait énormément de courses, c’est pour cela que je l’ai fait sortir avant la fin. On n’a peut-être pas eu autant d’occasions mais il faut se souvenir d’où l’on vient. J’ai parlé avec le groupe, j’ai confiance en tout le monde mais il faut essayer de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions. Namri ? Je le connaissais depuis Troyes, il s’entraînait régulièrement avec nous. Il est respectueux des consignes. Il ne fait pas de match à 10/10 mais il ne le fera jamais des 0/10. Le plus dur commence pour lui maintenant, il faudra rééditer ces performances. Il y a des la concurrence et rien n’est finalisé. Cette victoire fait plaisir pour tous les salariés, les supporters, les joueurs, ma famille… C’était une période compliquée, on était dans le vrai, il ne nous a pas manqué grand-chose. Lenny Pintor s’est fait mal à l’épaule sur le penalty, on verra avec le docteur. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport
