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Ligue 2 (12e journée) – Le Paris FC plonge un peu plus Saint-Etienne dans la crise !

Nouvelle contre-performance de l’AS Saint-Etienne. Les Verts ont craqué en seconde période face au Paris FC (0-2) ce samedi en ouverture de la 12e journée de Ligue 2. Pire, le club relégable a encaissé le second but en supériorité numérique. La crise s’invite désormais vraiment chez les Verts, alors que le club de la capitale repart de l’avant.

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Avec deux buts par match encaissés en moyenne depuis le début de saison, l’AS Saint-Etienne avait d’abord envie de se rassurer défensivement pour ne pas tout le temps faire la course derrière le score. Dans sa compo, Laurent Batlles faisait le choix de conserver une ligne de cinq, mais plaçait Giraudon sur le banc pour relancer Nadé. Si l’ASSE atteignait la pause sur un score nul et vierge, les Verts ne passaient cependant pas loin de la correctionnelle à deux reprises durant ce premier acte. D’abord à la suite d’un magnifique mouvement collectif parisien, où la frappe de Gory était déviée de justesse par Briançon. Dans la foulée, Phiri ne parvenait pas à trouver le cadre (12e).

Juste avant la pause, Green se déchirait lors d’une sortie aérienne sur corner. Le Cardinal remisait sur Guilavogui, dont le retourné flirtait avec le montant (45+1e). Entre temps, les Stéphanois avaient juste eu une bribe d’occasion, avec une montée de Bakayoko, servi par Pintor, qui ne trouvait pas le cadre de la tête (20e). Aligné seul en point en l’absence de Krasso suspendu, Wadji avait bien de la peine à exister et se mettre en valeur, avec à peine 7 ballons touchés…

Paris prend les devants, un Saint-Etienne encore à réaction

A la pause, Laurent Batlles demandait à ses joueurs de se libérer et d’aller plus chercher de l’avant. Message entendu avec plus de mouvements verticaux, et une frappe audacieuse de Wadji non cadrée (52e). Mais cela laissait aussi plus d’espaces aux rapides Parisiens, à l’image de Gory, trop imprécis dans son dernier contrôle ou son dernier centre comme trop souvent cette saison (59e). En revanche, son compère Le Cardinal, lui, se montrait clinique quelques minutes plus tard. Sur un long ballon, le latéral prenait le dos de la défense des Verts et venait parfaitement lober Green sortie à contre-temps pour doucher Geoffroy-Guichard (0-1, 62e).

Une fois de plus, l’ASSE devait se mettre en mode réaction. Filipovic devait sortir une parade de grande classe devant Mouton au ras-du-poteau (71e) avant un énorme raté de Nadé en excellente position sur un centre de Briançon (72e). Le gardien croate allait être l’acteur de la fin de match. Averti pour gain de temps à la 65e, le portier récoltait un 2e jaune bête en voulant protéger son ballon en-dehors de la surface et en commettant une faute sur l’attaquant des Verts… L’occasion de voir de nouveau Demarconnay dans les buts parisiens. Et alors qu’on pensait voir le PFC souffrir en fin de match, les remplaçants allaient terminer le travail. Sur un contre, Caddy trouvait le poteau de Green, avant que Chahiri ne s’amuse avec la défense des Verts pour faire un break ô combien important pour Paris (0-2, 80e). Une nouvelle défaite qui accable un peu plus des Verts relégables, tandis que le club de la capitale reprend de belle manière sa marche en avant.

https://twitter.com/maligue2/status/1580867661591814144

La feuille de match :

Ligue 2 – 12e journée – Stade Geoffroy-Guichard

Saint-Etienne – Paris FC : 0-2 (0-0)

Buts : Le Cardinal (60e), Chahiri (80e) pour Paris.

Avertissements : Bouchouari (31e), Chambost (35e) pour l’ASSE/ Mandouki (35e), Filipovic (65e, 75e), Phiri (89e) pour Paris.

Expulsion : Filipovic (75e) pour Paris.

ASSE : Green – Cafaro (Pintor, 10e), Bakayoko (Silva, 46e), Briançon, Nadé, Maçon (Othman, 72e) – Bouchouari (Moueffek, 62e), Monconduit, Lobry (Mouton, 62e) – Chambost, Wadji.

Le banc : Dreyer, Giraudon.

PFC : Filipovic (exclu, 75e) – Le Cardinal, Chergui, Lefort, Hanin – Mandouki, Iglesias, Phiri – Hadjam (Demarconnay, 77e), Gory (Chahiri, 75e), Guilavogui (Caddy, 75e).

Le banc : Bernauer, Lopez, Oualengbe, Kebbal.

Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport

Vos commentaires :

  1. david

    national

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