Fort d’un large succès 0-4 à Guingamp, Annecy et ses joueurs ne doivent pas s’enflammer et garder en tête leur objectif maintien. Pour l’entraîneur Laurent Guyot, se reconcentrer sur la prochaine journée de Ligue 2 était une priorité absolue lors du retour à l’entraînement. Les journalistes présents lors de cette dernière conférence de presse ont posé des questions sur cette euphorie et la façon de se préparer face à Pau, qui a dans ses rangs un spécialiste des coups francs.
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« Pour ne rien vous cacher, il a fallu dès mardi remettre les chose un peu au clair parce qu’on sentait beaucoup de joie encore dans le vestiaire. Mais c’est toujours dangereux parce que la joie excessive, si elle exprime du soulagement, peut faire oublier de se préparer. Il faut garder un certain niveau de concentration et d’exigence pour la suite. C’est la nature humaine, tout simplement ! On est tous un petit peu pareil. Il faut être vigilant. Une fois qu’on a remis les choses au clair, j’ai trouvé les gars appliqués, concentrés comme d’habitude. On a la chance d’avoir un groupe qui a un très bon état d’esprit, on compte beaucoup là-dessus pour parvenir à nos fins. »
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« Notre entraîneur des gardiens donne des informations à Thomas Escales, puisque c’est lui qui joue en ce moment, sur tous les joueurs adverses qui ont déjà marqué. Après, quand un coup franc est bien tiré, il est bien tiré. Saivet, il a réussi à marquer des coups francs et je pense que les gardiens en face étaient déjà au courant qu’il savait les tirer. Il y a des caractéristiques comme ça qu’il faut connaître. Quand j’étais joueur, c’était une des choses qui m’énervaient un petit peu quand on disait « il ne faut pas dégager le ballon dans l’axe » ou « il ne faut pas faire faute dans certaines zones ». Des fois, on fait ce qu’on peut (rires) ! Si on peut jouer 95 minutes dans le camp adverse, c’est mieux aussi ! Les joueurs sont prévenus, ce n’est pas parce qu’on le sait qu’on va forcément bien le faire. C’est une arme qu’il faut prendre en compte, sachant que nous aussi on a des choses à faire valoir, dont Pau doit tenir compte pour nous empêcher d’être dangereux. »
Photo Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport
