Défaite 3-6, deux penaltys concédés, trois cartons rouges reçus, dont un contestable adressé à Alexandre Oukidja, il y avait peu de chances que László Bölöni exprime de la satisfaction vis-à-vis de l’arbitrage lundi soir après un match cauchemardesque pour Metz au Stade Saint-Symphorien contre Guingamp, en clôture de la 8e journée de Ligue 2. Dans le sillage de son directeur sportif, Pierre Dréossi, l’entraîneur des Grenats s’est montré très remonté en conférence de presse contre l’arbitre, M. Pierre Gaillouste, dans des propos rapportés par RMC Sport.
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« Le Monsieur qui était là-bas, je ne veux pas l’appeler arbitre, il a fait son show. Malheureusement, il fausse non seulement le résultat mais aussi le travail de beaucoup de gens. On avait très bien commencé, mais déjà comment on peut siffler ce premier penalty… Puis le carton jaune de (Kiki) Kouyaté est extrêmement discutable. Il ne le touche pas, le joueur fait le grand cinéma, il crie, il pleure… Je me demande comment il se prépare, ce mec veut être arbitre en première division ou il l’est déjà… Mon Dieu ! […] Le deuxième penalty et l’exclusion… C’est ‘No Comment’. Prends ton sifflet et mets-le quelque part, qu’on ne le revoie pas, et oublie-le. Je ne veux pas défendre impérativement mon équipe, mais normalement à la 20e minute il y a 3-0, même si peut-être qu’on n’aurait pas gagné. Si tu es arbitre, tu as un peu de pédagogie dans ta tête… Si je regrette l’absence de VAR en L2? Ah oui, énormément, bien sûr. C’est dommage, surtout quand on voit ce qu’il se passe dans le football français. »
À propos d’Alexandre Oukidja : « Il est expulsé pour rien du tout, zéro erreur, et il va prendre quatre matches, ou cinq… Et celui-là (l’arbitre), il va être à la maison, tranquille. »
