Rani Assaf était de passage en conférence de presse ce lundi, deux jours après la victoire des Crocos à Nancy (3-1) et le président du Nîmes Olympique avait des choses à dire ! Pendant près de trois quarts d’heure, le patron du club a passé à la sulfateuse ses détracteurs. Morceaux choisis.
Sur la supposée dette du club : « Je voudrais évacuer le sujet de la semaine, ce qui est apparu dans la « Gazette pseudo-financière de Nîmes », l’honnêteté aurait été de dire qu’il s’agit du bilan de la saison dernière. L’honnêteté quand on parle de dettes Urssaf aurait été de dire qu’il s’agit de reports de charges comme 100% des entreprises françaises en période de covid. C’était de dire que j’ai ajouté 6 millions dans le club au mois de juin à cause de la crise Mediapro. On nous a promis 31 millions, on en a touché 15. Depuis que je suis président du club, on n’a eu aucun problème avec la DNCG. On ne peut pas en dire autant de la direction précédente, direction précédente qui vous a probablement transmis ces chiffres ! On a 13 millions sur le compte en banque du club et on a même pas encore touché l’argent de la vente de Cubas […] Je ne peux pas rattraper en deux semaines, ce qui n’a pas été fait en 30 ans. Je n’ai pas de baguette magique. Quand, je vois que ces chiffres sont repris à droite à gauche, sans vérification, à partir de gens qui sont malintentionnés, aigris et qui veulent juste la mort du club : on appelle ça un cancer. Il va falloir qu’on s’en débarrasse. Et le traitement va être violent et méchant. »
Par ailleurs, Rani Assaf a aussi annoncé de « bonnes nouvelles » avec le démarrage prochain des travaux du stade provisoire à partir du 15 mai. Si le timing le permet, notamment en fonction de l’implantation de la pelouse, le NO pourrait changer d’enceinte en décembre. « Il n’y a plus de Nîmes Olympique sans ce projet, tout comme il n’aurait dû ne plus y avoir de Nîmes Olympique en 2014 sans mon arrivée. Le Nîmes Olympique, sans moi, il serait mort. La seule chance du Nîmes Olympique, c’est avec moi », insiste le dirigeant
A propos des supporters, en conflit avec la direction depuis des mois : « Quand j’ai prononcé le mot de cancer, réfléchissez à la définition : ce sont vos cellules qui se font attaquer de l’intérieur. Supporter, ce n’est pas travailler pour tuer le corps dans le quel vous êtes. C’est rendre le corps plus fort et plus résilient. Ce qu’ils font n’aide pas le Nîmes Olympique. Vous savez combien d’heures de réunion j’ai faites dans les six derniers mois ? Une quinzaine. Un soir, on est resté cinq heures ici. J’ai fait un communiqué de presse il y a deux mois pour dire que je voulais la dissolution du GN (Gladiator Nîmes 1991). C’est toujours d’actualité. […] Regardez les stats, les matchs qu’on a gagné, c’est quand ils n’étaient pas là. Bizarre… On serait peut-être en train de jouer les barrages si les incidents contre Dunkerque n’avaient pas eu lieu» Le président a ensuite exprimé sa volonté de ramener « un public familial » aux Stade des Costières, quelques minutes après avoir comparé certaines associations de supporters à des « associations de malfaiteurs. »
Sur la presse : « Les gens qui ont envoyé le Nîmes Olympique en National, quelle est leur crédibilité ? Zéro. Ils feraient bien de la fermer. Et vous (aux journalistes) vous feriez bien de ne plus leur donner la parole parce que vous les accompagnez dans cette entreprise de déstabilisation. Ça fait peur à des joueurs qu’on veut recruter, ça fait peur à leurs agents. Ça fait peur aux partenaires parce qu’on entretient un espèce de climat délétère, pourri autour du club. »
A propos du salary-cap : « Ah oui ! Le salary-sap ! Il n’y aura pas de salary-cap, c’est quoi cette connerie ? Je ne sais pas d’où c’est sorti, c’est complètement ridicule. Le salaire moyen en Ligue 2 il est de 8500 euros, on sera largement au-dessus. »
Source : Objectif Gard
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