L’heure est à l’union sacrée à Rodez. Embarqué dans une spirale infernale, le RAF a vu la zone de relégation se rapprocher dangereusement. Avant la réception du Paris FC ce samedi (19h) dans le cadre de la 33e journée de Ligue 2, c’est le président Pierre-Olivier Murat qui a pris la parole en conférence de presse ce vendredi pour remobiliser les troupes.
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"En début d'année civile, on ne s'est pas senti en danger.
Je veux voir une révolte collective. Il faut que ça vive, que ça vibre, qu'il y ait du coeur à l'ouvrage et que l'on se libère".— Rodez Aveyron Football (@OfficielRAF) April 15, 2022
« Ce qui m’a dérangé samedi dernier face à QRM, c’est qu’il n’y ait pas de révolte. Ce que l’on a montré, c’est indigne. J’ai organisé une réunion avec les joueurs, le staff et les salariés du club en début de semaine. J’ai demandé à tout le monde d’être une famille aveyronnaise, c’est à dire soudée, travailleuse, qui ne lâche rien. Si on fait ça sur le terrain, que l’on est à l’image de notre territoire, je suis persuadé que les gens nous soutiendront au stade. On a besoin de leur soutien. Je suis le patron, donc j’assumerais mon rôle. Ce matin, à l’entrainement, il y avait de l’étincelle dans la pupille de mes joueurs. Je veux travailler avec des personnes positives, combatives. Ce qui nous manque, c’est dans la tête, c’est psychologique. En début d’année civile, on ne s’est pas senti en danger. Je veux voir une révolte collective. Il faut que ça vive, que ça vibre, qu’il y ait du cœur à l’ouvrage et que l’on se libère. »
Photo by Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport