Ni Bastia ni Valenciennes n’est plus avancé après la 27e journée de Ligue 2. Respectivement 15e et 14e, les deux formations se sont séparées sur un score de parité (1-1) samedi au stade Armand-Cesari. En conférence de presse, Régis Brouard, le coach du Sporting, a regretté un certain manque de sang-froid de la part de son équipe.
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« On a été déficients sur l’aspect technique. On s’est précipité. Il y a un peu de pression, un peu de peur sur certaines zones. Regardez le but qu’on a pris. On fait un cadeau sur une passe à cinq mètres et on s’est trompé de trois mètres. Il y a une bonne réaction et on égalise logiquement. On voit bien à travers les résultats de ce soir (samedi) la difficulté pour les équipes qui vont jouer le maintien jusqu’au bout de gagner les matchs à domicile, pratiquement tout le monde a perdu mais je ne me satisfais pas du match nul. Deuxième chose, on manque de vice dans l’aspect offensif. Sur le dernier quart d’heure, on doit provoquer des coups francs, on doit gagner quelque chose, et nous on joue le duel. Comme on est déficient dans les duels, les un-contre-un car on manque de force, dans ces moments là, il faut qu’on soit plus vicieux. Eux (Valenciennes) ont su le faire pour casser le rythme des fois. »
Sur la lutte pour le maintien : « Il ne faut surtout pas être inquiet, par contre, je sais que ça va être dur jusqu’à la fin. Peut-être la réception de Rodez à l’avant-dernière journée, je connais le calendrier par cœur. J’aime mon équipe, j’aime mes joueurs. j’ai eu un discours réaliste. Ce qu’on a pu produite sur certains matchs a pu me laisser espérer certaines choses parce que je sais qu’il y a de la qualité. Maintenant, on est confronté à des matchs où les points vont compter double ou triple. Et là, on est dans autre chose, ce sont des matchs couperet. On joue pas de la même façon, on ne se comporte pas de la même façon, on est un peu moins libéré. Il n’y a pas que nous dans cette situation. On va s’en sortir. »
