Ce lundi soir, Nancy a eu toutes les peines du monde pour venir à bout d’un Valenciennes valeureux (1-0, 18e journée de Ligue 2). Les Lorrains ont outrageusement dominé cette rencontre. Mais en face d’eux, Damien Perquis a réalisé quelques prouesses. Il a fallu attendre le but libérateur de Dalé pour souffler. Et à Pablo Correa pour se montrer soulagé.
Que ce fut long…
C’est vrai qu’on peut dire que ça a été très long à se dessiner. Néanmoins, c’est également à cause d’un gardien qui a tenu cette équipe de Valenciennes dans le match. Ce fut une victoire très dure. Le championnat demande aussi des victoires de ce type-là. On savait que Valenciennes allait venir contrer. Et nous avons tenu un équilibre qui nous a permis de ne pas nous mettre en danger. Cela aurait pu être plus facile si nous marquions au bout de 6 minutes. Mais nous avons tardé et ça devient difficile. Mais nous ne sommes pas tombés dans la précipitation.
Que se dit-on lorsqu’un gardien adverse réalise une telle prestation ?
On pense que ça ne va pas passer. Quand on voit le gardien joué de cette manière… Mais j’étais quand même confiant. Les occasions étaient là. Je ne voulais pas que cette prise de risque nous amène une mauvaise surprise.
Vous avez pressé très, très haut, notamment en première mi-temps ?
Oui, la première période est presque aboutie par rapport à ce que l’on voulait faire. Mais nous n’avons pas su marquer afin que Valenciennes sorte un peu plus. Il faut s’adapter. On sait que le chemin, cette saison, est semé de beaucoup de matchs comme cela qu’il faudra chercher avec les tripes.
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