Toujours en rééducation après son opération au genou, l’emblématique défenseur de Nîmes, Anthony Briançon suit de très près l’actualité de son club, 11e de Ligue 2, en attendant de revenir dans le groupe d’ici le mois de mars. Dans une interview à Midi Libre, celui qui a fait toute sa carrière pro dans le Gard revient sur les récents bouleversements au sein du club : « Le nouveau coach (Nicolas Usaï) m’a appelé. J’ai apprécié. Je n’ai pas pu voir Pascal Plancque avant son départ mais je lui ai envoyé un message pour lui dire que j’étais désolé de ne pas avoir pu l’aider. Il m’a répondu qu’avec moi, on se serait sûrement maintenu en L1. »
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Très apprécié des supporters, qui boudent le stade des Costières depuis de nombreuses semaines, Anthony Briançon tente de jouer le rôle peu évident de conciliateur avec le président Rani Assaf : « Il y a besoin de restructuration, qui passe par ce projet de stade. Le président a repris les rênes ; il a fait un choix fort en se séparant de Hammache. Concernant les supporters, la situation me fait mal. Quand je pense à tout ce que l’on a vécu avec eux… Ne pas les avoir avec nous c’est vraiment dommage. Ils ont leurs raisons. J’espère qu’on va les retrouver très vite. Le plus important, c’est le club. Si chacun met de l’eau dans son vin, ça peut aller mieux rapidement. »
Outre la politique de billetterie, celle appliquée au centre de formation nîmois est au centre des critiques. Anthony Briançon n’élude pas le sujet : « Voir les jeunes en bas des classements, ça me fait aussi de la peine. un choix a été fait, on n’a pas à le juger. A nous, pros, de montrer l’exemple, de réussir pour que derrières, ça suive. Car la ville mérite d’avoir une équipe en L1. »
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