Pour la suite de la 18e journée de Ligue 2, Dijon est allé réaliser une très belle opération en s’imposant sur la pelouse de Metz au terme d’une partie rythmée et animée. Le DFCO possède donc six points d’avance sur son adversaire du jour.
C’était l’affiche, le choc de cette 18e journée. Entre le troisième et le premier, l’opposition était intéressante et le spectacle également au rendez-vous. De l’intensité, du rythme, une envie de poser le jeu, bref tout était là pour voir un bon match. Mais ce match de bon niveau n’a pas fait que des heureux. Pour les joueurs de José Riga, la mauvaise dynamique se poursuit en enchaînant une troisième défaite de suite toutes compétitions confondues, la quatrième en cinq matches. Pourtant, ce samedi face au leader, les coéquipiers de Romain Métanire ont plutôt montré un bon visage. Pressants et insistant sur les couloirs, les Grenats ont multiplié les centres et les coups de pied arrêtés. Mais ils manquaient de justesse et de précision dans le dernier geste pour pouvoir conclure leur nombreuses occasions (4e, 22e, 57e, 63e). Tout l’inverse des Dijonnais qui ont su être opportunistes, à l’image de l’ouverture du score de Diony en première période ou Dijon marquait sur sa première véritable occasion du match (0-1, 34e).
Deux buts en deux minutes
Néanmoins, Metz a fait preuve de caractère et n’a pas abdiqué malgré les échecs face à un solide Baptiste Reynet. Une pression constante qui a payé à un peu plus de vingt minutes de la fin du match quand Ngbakoto repris le centre de Lejeune et trompa le gardien dijonnais (1-1, 68e). A ce moment là, Metz était dans un temps fort et le public de Saint-Symphorien poussait. Mais la réaction dijonnaise fut immédiate. Dans la foulée de l’égalisation, Palomino manquait son dégagement de la tête, Amalfitano en profitait et fusillait Didillon (1-2, 70e). S’en suivit une fin de match toujours aussi animée avec l’expulsion de Lois Diony à dix minutes du terme, suite à un tacle par derrière non maîtrisé (80e). Metz ne profitait pas de cette supériorité numérique et laissait filer le DFCO à six longueurs en tête du classement.
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