Que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2, un fossé se creuse depuis plusieurs mois entre les dirigeants des clubs et l’arbitrage français. De très nombreuses polémiques ont éclaté depuis le début de la saison, et dans l’élite, le VAR n’a pas vraiment amélioré les choses avec un sentiment d’injustice toujours aussi présent au fil de décisions parfois difficiles à comprendre. Un groupe de travail sur l’arbitrage a d’ailleurs été constitué au sein de la LFP, dont le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, est à la tête. Ce groupe s’est réuni le 12 octobre pour la première fois. Et plusieurs points à améliorer sont dans leur viseur. Une source interne à la LFP s’est confiée à ce sujet à L’Équipe.
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« D’une façon générale, l’arbitrage fait l’unanimité contre lui. Lors de la première réunion, tout le monde était d’accord sur ce constat, ça ne marche pas. Nous souhaitons tout remettre à plat. C’est un État dans l’État : on paie, on est au courant de rien, et la Fédération n’est pas au courant de grand-chose non plus. On a identifié plusieurs problèmes. Le premier est un manque de dialogue et l’opacité dans le système des promotions, relégations et affectations des arbitres. Le deuxième concerne le VAR. Il est étonnant que des pénalités soient attribuées aux arbitres si le VAR les déjuge. La troisième interrogation est financière (…). Le nombre de stages facturés est trop important. Le but n’est pas de leur faire courir le 100m en 10 secondes, il faudrait plus de psychologie et moins de course à pied. Enfin, notre volonté est d’obtenir des explications sur les décisions prises par le biais de la sonorisation. Ce qui calmerait aussi les joueurs. » Des échanges sont prévus entre la LFP, la FFF et la DTA (Direction Technique de l’Arbitrage) en novembre.
