Avec une victoire contre Metz (3-1), le Red Star revient à trois points du podium après la 17e journée de Ligue 2. Alors que le score était nul et vierge à la pause, un homme a fait basculer la rencontre en l’espace de deux petites minutes après le repos. Un doublé express de l’attaquant Anatole Ngamukol, l’homme de la J17 avec ses deux buts coup sur coup.
Lorsqu’il trouve le chemin des filets, le Red Star s’impose. Anatole Ngamukol, c’est un peu le porte-bonheur du promu de Saint-Ouen cette saison en Ligue 2. Une réalisation au Havre (2-0), une autre contre le Paris FC dans le derby (1-0), et donc un doublé contre Metz (3-1) mardi soir lors de la 17e journée. Avec une particularité : celui-ci a été réalisé en deux minutes chrono avec un Didillon battu à la 53e puis à la 55e minute de jeu. Encore un peu, et le record du triplé le plus rapide en Ligue 2 récemment battu par Julio Tavares tombait déjà.

Une expérience en Ligue des Champions
Ce n’est pas le plus médiatique des joueurs de Ligue 2, mais Anatole Ngamukol est pourtant l’un de ses rares pensionnaires à avoir connu une expérience en Coupe d’Europe. Après des passages au FC Wil en D2 suisse (1 saison) puis au FC Thoune (6 mois), la carrière du Français s’accélère et il rejoint un club plus prestigieux : les Grasshopers Zurich. Avec deux saisons et demi pleines en terme de temps de jeu, Ngamukol gonfle son palmarès avec une Coupe de Suisse (2013) et deux places honorifiques de vice-champion (2013, 2014). C’est aussi là qu’il participe à 4 matchs d’Europa League (1 but) en 2013-2014 puis à 2 matchs en tour préliminaire de la C1 en 2014-2015, éliminé par… Lille. Arrivé en fin de contrat à l’été 2015, le joueur décide de se relancer dans son club formateur. Il déclare lors de sa présentation sur le site officiel de l’Etoile Rouge : « J’avais l’opportunité de partir à l’étranger, on m’offrait de beaux contrats mais j’ai privilégié le projet sportif. J’avais à cœur de revenir en France et quand le Red Star m’a contacté, cela m’a forcément fait quelque chose. Depuis mon départ du club en 2002, le Red Star s’est reconstruit et s’est stabilisé. » Tout comme Anatole, en somme.
Dorian Waymel
Crédit photos : Red Star


