Leader de Ligue 2 en ce début de saison, 3e l’an passé, le virage pris par Toulouse avec les datas fait plutôt ses preuves, jusqu’à présent. Se baser sur les chiffres et autres analyses pour recruter des joueurs méconnus est une réussite, comme les belles intégrations de Mikkel Desler ou Ado Onaiwu le prouvent, ou Machado et van den Boomen l’an passé. Mais comment marche donc cette façon de faire ? La Dépêche du Midi en donne un aperçu, en parlant aussi de ceux qui sont derrière la Data pour le TFC.
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Et c’est aux Etats-Unis que travaillent les deux analystes engagés par RedBird Capital Partners. Ces deux data scientists analysent des séries de statistiques sur les joueurs (d’ailleurs, Mikkel Desler est dans le top 10 des sprinteurs de L2, pas mal pour un latéral droit). Afin de juger qui serait à même d’être recruté, ils utilisent StatsBomb, une base de données mondiale, indique le journal. Pour conclure, le quotidien donne la parole à Vincent Davasse, un data analyst débutant, qui prévient sur le côté artificiel de la chose, alors que le président Damien Comolli rappelait que le côté humain était aussi présent dans ce recrutement.« Il y a toujours un risque, comme dans chaque évolution. Les joueurs pourraient se robotiser. Tout dépendra des clubs, des gens qui mettront des garde-fous pour ne pas déshumaniser le foot. La data ne peut pas fonctionner seule. Il faudra toujours des renseignements humains. »
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