Les Violets ont pu avoir une interview d’Amine Adli, d’un des anciens chouchous du Stadium, parti cet été au Bayer Leverkusen en Allemagne. L’ex-joueur de Toulouse raconte au site son arrivée, son départ, et tout simplement son histoire d’amour avec le TFC et le jeu. Une histoire finie un peu difficilement, alors que l’attaquant-meneur de 21 ans était écarté… Il raconte.
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« C’était assez difficile de ne pas jouer au foot. Je suis un passionné, j’aime m’entraîner et sourire. Le président a fait des choix, j’ai accepté. D’autres joueurs étaient dans ma situation et il n’y avait pas forcément de raisons de faire tout ça… Mais j’ai respecté son choix. Il avait le droit, même si j’estime qu’il n’avait pas besoin d’en arriver là. Ça m’a fait extrêmement mal… Tous les gens que j’ai pu côtoyer au club savent que je ne suis pas un mauvais garçon. J’ai énormément d’attachement à ce club et je ne voulais pas partir comme ça, sur un malentendu. J’aurais aimé partir en pouvant montrer tout l’amour que j’ai pour le TFC, même en étant sur le banc lors des derniers matchs… Je sais que les gens qui me connaissent réellement à l’intérieur du club et tous les coachs que j’ai pu avoir savent que ce n’était pas mon intention que ça se passe mal.
La prolongation et le départ…
La réalité, c’était que mon objectif en début de saison dernière était de prolonger au TFC. J’ai connu un début assez fou avec une bonne préparation, un premier match pas très bon contre Dunkerque, une expulsion à Clermont, j’ai aussi connu le banc… Autour de moi, les opinions divergeaient au sein du club. Au fur et à mesure de la saison, le club est venu vers nous avec des perspectives qu’on n’estimait pas forcément bonnes. Il n’y a pas forcément eu d’efforts de la part de la direction ou même d’intention réelle de vouloir me prolonger. Certes, il y a eu deux offres de prolongation comme il a été dit ; une première, puis une deuxième. Mais les deux ne me convenaient pas. Par la suite, il n’y a eu aucun projet ou intérêt de me prolonger. On m’a un peu laissé… Je trouve que c’est facile de dire que je n’ai pas voulu prolonger au Tèf, mais je pense que tout n’a pas été fait pour que je prolonge, à l’inverse de ce qui a pu être dit. »
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