A quoi ressemble un dernier jour de mercato pour un président de club de Ligue 2 investi dans le mercato de son équipe ? Pour La Dépêche du Midi, Damien Comolli, le boss de Toulouse, a accepté de raconter comment il a vécu ce mardi 31 août intense avec en ligne de mire la finalisation de deux dossiers importants : faire venir l’attaquant Rafael Ratao et trouver une porte de sortie à Ruben Gabrielsen.
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« Je me suis couché à 1 heure du matin lundi, et réveillé à 4 heures mardi, parce que je savais que le deal de Rafa (Ratao) était en danger. Pas par rapport au joueur, mais par rapport à son club (le Slovan Bratislava NDLR), parce qu’un autre club avait fait une surenchère dimanche soir. C’était compliqué. Je me réveille aussi en sachant qu’il faut trouver une porte de sortie pour Ruben, même si ça m’a fait énormément de mal de le perdre, sur un plan humain et footballistique. Et ça lui a fait mal aussi, il a énormément de respect pour le club. Il m’a envoyé un message en me disant « j’espère qu’ON va y arriver, à cet objectif. » Voilà comment je rentre dans la journée. Je n’ai pas réveillé tout le monde à 4 heures, mais dès 7 heures et demie, j’étais au téléphone, à essayer de résoudre le problème avec le club du Slovan Bratislava. J’étais persuadé qu’on allait finir à minuit moins 10, et on a tout fini avant. Les négociations, c’est énormément de bluff, et la chance qu’on a eue, c’est que Rafa montrait une détermination incroyable à nous rejoindre, même s’il avait des propositions bien plus intéressantes ailleurs. Financières, mais aussi sportives, puisqu’il aurait pu jouer la Coupe d’Europe (…) »
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