Passé tout proche de remonter dès la première année, Toulouse doit mettre sa déception de côté et repartir à l’assaut du haut de tableau cette saison en Ligue 2. Pour cela, Damien Comolli a fait le choix de remplacer Patrice Garande par Philippe Montanier sur le banc. L’ampleur de la tâche est grande, mais elle ne fait pas peur à celui qui prend ses marques et pose sa patte petit à petit chez les Violets. Entretien.
Les résultats des matchs amicaux
3 juillet : Toulouse-Sète : 2-1
6 juillet : Toulouse-Pau : 0-2
13 juillet : Toulouse-Real Sociedad B : 1-2
17 juillet : Toulouse-Rodez : 2-0
La première journée de L2
Toulouse-AC Ajaccio (24 juillet, 19h sur La Chaîne L’Équipe)
La décision de la DNCG
Aucune mesure.
Le mercato (au 23/07)
Arrivées : Philippe Montanier (ent.)
Brecht Dejaegere (t.d, La Gantoise)
Ado Onaiwu (t.d, Yokoshima Marinors)
Mikkel Desler (t.d, Haugesund)
Aaron Leya Iseka (r.p, Metz)
Kléri Serber (r.p, Sète)
Issiaga Sylla (r.p, Lens)
Kalidou Sidibé (r.p, Châteauroux)
Départs : Patrice Garande (ent.)
Manu Koné (r.p, Mönchengladbach)
Sébastien Dewaest (r.p, Genk)
Vakoun Bayo (r.p, Celtic)
Wesley Saïd (f.c, Lens)
Eyfthymios Koulouris (f.c, Atromitos)
Firmin Mubélé (f.c)
Mauro Goicoecchea (f.c)
Deiver Machado (t.d, Lens)
Mathieu Gonçalves (f.c, Neuchâtel Xamax)
Kelvin Amian (t.d, La Spezia)
L’entretien avec Philippe Montanier : « Un beau projet mis en place pour retrouver l’élite »
MaLigue2 : Un an et demi après votre expérience au RC Lens, qu’est-ce qui vous a convaincu de revenir en Ligue 2 à Toulouse ?
Philippe Montanier : C’est un beau projet mis en place pour retrouver l’élite. C’est un club qui n’a pas seulement une vision à court terme, mais à long terme. Il y a un passé, les infrastructures, et j’ai étais joueur aussi du TFC, même si c’était il y a longtemps. J’en gardais un très bon souvenir. Tous ces ingrédients-là m’ont convaincu.
Lors de votre conférence de presse de présentation avec le président Damien Comolli, vous disiez vouloir chercher aussi de la nouveauté. Le projet basé sur la data à Toulouse était aussi un facteur d’importance pour vous ?
Oui car c’est un projet – je ne dirais pas novateur parce qu’il n’y a pas que Toulouse qui utilise les datas – mais ce qui m’a plu, c’est que le président avait une vision vraiment très précise de ce qu’il voulait faire du club. Il cherchait l’entraîneur qui collait le mieux à cela, à ce projet sportif et technique.
Il y a différentes méthodes, il n’y en a pas une meilleure que l’autre. Mais souvent, on voit bien que lorsque ça alterne sur des entraîneurs différents avec la philosophie de chacun, il faut que le club bascule dans une autre ère à chaque fois. Là, c’est plutôt l’inverse. Il y a une façon de vouloir faire, de vouloir jouer, et il fallait pour le président trouver l’entraîneur qui colle le mieux à son projet. Il y a une volonté de continuité dans la durée avec ce projet.
Toulouse dispose d’un excellent centre de formation et lance beaucoup de jeunes, c’est un autre aspect important de votre poste…
En Ligue 1 et en Ligue 2, la formation a toujours été l’ADN à Toulouse. Cela a toujours existé. Donc participer à la construction et à l’éclosion de certaines jeunes pousses du centre, c’est un bon challenge !
Le président avait aussi indiqué lors de votre arrivée que les pistes mercato étaient déjà activées avant votre nomination, ce n’est pas quelque chose d’un peu embêtant pour un entraîneur ?
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