Après la défaite de Metz samedi contre Auxerre (0-1), Le Havre avait l’occasion en cas de victoire de revenir à un point du podium. Mais les hommes de Bob Bradley ont longtemps buté sur un Joan Hartock des grands soirs et concèdent le match nul (0-0).
Le Havre peut avoir beaucoup de regrets. En grande forme avant ce match, avec quatre succès de suite en championnat, les Havrais voulaient surfer sur leur dynamique positive pour se rapprocher un peu plus du podium. De plus, Bob Bradley, le nouvel entraîneur du HAC, s’installait pour la première fois de la saison sur le banc du stade Océane. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour que les coéquipiers d’Alexandre Bonnet portent leur série un cinq victoires de suite. Oui mais voilà, ce lundi soir, les Normands n’ont pas réussir à franchir le mur Hartock. A lui tout seul, le gardien brestois de 28 ans a assuré le point du nul à son équipe. En effet, dans cette rencontre, Brest aura souffert. Dominé dans le jeu, les Brestois ont subi les vagues havraises du début à la fin. Les joueurs de Bob Bradley ont livré une partie de qualité mais ils manquaient un élément, le plus important dans le football : l’efficacité.
Manque d’efficacité havrais
A de nombreuses reprises, la bande à Duhamel se retrouve en bonne position face au but adverse mais trouve sur sa route Hartock ou un joueur breton. Les occasions ont été nombreuses, Manzala se procure les deux premières coup sur coup peu après le quart d’heure de jeu (17e, 18e). C’est à partir de là, le show Hartock débute. Après s’être échauffé en première période avec ces deux parades, le portier formé à l’Olympique Lyonnais monte en régime en seconde période. Dès le début de ce second acte, Hartock se montre impérial sur la tentative de Ghislain Gimbert (48e). Le HAC pousse jusque dans les dernières. Malgré quelques erreurs techniques, les Havrais continuent à se montrer dangereux et à solliciter un Hartock très en réussite sur sa ligne. Que ce soit Fontaine (73e), Fortes (77e) ou Mousset, ils trouvent les gants d’Hartock sur leur route. Et si ce n’est pas lui qui sauve son équipe, c’est Keita qui repousse le ballon sur sa ligne à la suite d’une frappe de Mousset (89e). C’est donc au courage que le Stade Brestois résiste pour ramener le point du nul. Un point qui n’arrange pas Le Havre mais qui ravit des Brestois peu ambitieux dans le jeu.