Une nouvelle ère s’ouvre au SM Caen. Passé tout proche de la relégation avec une 17e place en Ligue 2, le club normand va se reconstruire avec Stéphane Moulin comme architecte sur le banc. Après dix années passées à Angers, le technicien se challenge dans un nouveau club et retrouve le président Olivier Pickeu par la même occasion. Ce vendredi, Moulin a délivré ses premiers mots en conférence de presse.
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« Malherbe n’est pas un champ de ruines. Il y a des bases, mais il va falloir apporter des améliorations. Tout ne se fera pas en une saison. Cela se fera progressivement. J’ai une expérience d’accession. Ça ne se fait pas en une saison, même si on peut avoir des bonnes surprises. L’objectif, c’est de redonner des couleurs sur le plan sportif au club. Je ne viens pas ici pour jouer le maintien, mais pour redonner les lettres de noblesse à ce club. Le SMC a une histoire depuis 1913. Il y a eu des entraîneurs emblématiques qui sont passés ici. Les résultats devront être présents. J’ai mesuré la force et la capacité du Stade Malherbe. Il faudra un équilibre dans l’effectif. Dans la manière d’évoluer et de jouer. On va vite se mettre au travail. Il y a des jeunes de très très bon niveau à Caen. Mais il faut garder un équilibre, avec des garçons d’expérience. C’est à nous de faire les meilleurs choix possibles. On va travailler dessus avec Yohann Eudeline. Il faut surtout que les joueurs qui soient dans le projet aient envie d’y être. »
« J’ai eu la possibilité de rejoindre une équipe de Ligue 1. Mais le foot se joue à tous les niveaux, ma priorité n’est pas ce championnat forcément. Venir en Ligue 2 à Caen, compte tenu de son histoire, des gens et des infrastructures, c’est tout sauf une régression pour moi. Je suis là pour le projet humain. Pour le challenge sportif aussi. La Ligue 2 est un championnat difficile. Peu de clubs ne sont pas passés par la Ligue 1 ici. Et puis j’ai acquis une expérience depuis dix ans qui va me permettre d’apporter ce vécu au Stade Malherbe. Le défi est de taille mais terriblement excitant. Je suis très heureux d’être là. »
Source : Malherbe Inside