Pour son grand retour dans le monde professionnel après 25 ans d’attente, l’USL Dunkerque a validé son objectif du maintien sous les ordres de Fabien Mercadal. Pourtant, le technicien de 49 ans ne repartira pas pour une deuxième année en Ligue 2 avec le club nordiste, remplacé par Romain Revelli sur le banc. Pour MaLigue2, le coach retrace cette saison 2020-2021 faite de hauts et de bas, et revient sur son départ de l’USLD.
Crédit photo : USLD
MaLigue2 : Débutons ce bilan de la saison par le premier fait marquant de l’USLD : le promu qui bat le relégué Toulouse au Stadium (0-1) en ouverture du championnat ! Un match idéal pour lancer votre saison…
Fabien Mercadal : Oui, on s’était bien préparé. On voulait un effectif au complet pour commencer cette prépa de 8 semaines pour se mettre en mode Ligue 2. On voulait démarrer fort pour prendre un maximum de points car on savait que la saison serait difficile. Le premier match a validé tout cela avec ce succès à Toulouse. Pourtant, on avait eu la semaine précédente les prémisses des difficultés à venir au cours de la saison avec la grosse blessure au genou de Kevin Rocheteau, qui se fait les croisés. On a dû batailler avec pas mal de vents contraires toute l’année finalement. On avait des garçons de qualité, investis, engagés. Je le précise sans cesse mais je le pense vraiment : leurs attitudes et leur état d’esprit ont fait que nous nous sommes sauvés, c’est clair. Mais on n’avait pas un effectif très étoffé. Quand on perd Rocheteau pour les croisés, puis Bruneel pour les croisés… ce sont deux joueurs qui manquent toute l’année.
« L’annonce de la DNCG, je sais que les garçons ont pris un coup sur la tête »
Au-delà de cette victoire à Toulouse, Dunkerque réalise un excellent départ et se situe encore dans le Top 10 après 14 journées. Avec le recul, qu’est-ce qui explique selon vous ce bon démarrage ?
Je le mets vraiment sur le fait qu’on a réalisé 8 semaines de préparation où les garçons étaient focus, très concentrés ! Pourtant au sein de cette bonne série, on a connu notre période Covid où on a 9 joueurs absents contre Valenciennes pour le derby (victoire 1-0). La veille, Jérémy Huysman se blesse, on a deux gardiens sur le banc, on n’a presque que des jeunes qui découvrent la division en remplaçants… C’était incroyable et malgré tout on a gagné ! On s’était accroché à notre plan de jeu. On était prêt dans tous les domaines, et surtout dans l’aspect mental.
Le premier coup de mou intervient en fin d’année 2020 avec plusieurs défaites consécutives, comment avez-vous géré ce premier passage plus délicat au cours de la saison ?
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