Les clubs de Ligue 2 qui disposent d’un bon centre de formation sont souvent la cible d’autres formations plus prestigieuses, qui n’hésitent plus à venir recruter très tôt, parfois même avant les premiers matchs en équipe première des talents suivis. Un véritable enjeu financier pour les dirigeants de L2, qui galèrent parfois à faire signer pro leurs pépite pour compenser financièrement un départ précoce. A Nancy, ce problème était pointé du doigt par Jacques Rousselot. On se souvient de Michaël Cuisance par exemple, parti à Mönchengladbach, ou plus récemment de Gauthier Ott. Mais à l’inverse, l’ASNL a réussi à sécuriser la signature de Warren Bondo, pourtant demandé par le PSG.
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« Suite à ma première saison à Nancy, le PSG s’est renseigné pour me faire signer. Les deux clubs n’ont pas trouvé d’accord. Cela m’aurait fait plaisir de jouer pour le club de ma ville et de retourner en région parisienne. Mais, j’étais aussi très heureux de signer professionnel avec l’ASNL, explique le plus jeune pro de l’histoire de Nancy sur le site officiel du club. Cela s’est fait grâce au président Jean-Michel Roussier et à Eric Martin. Je me sens bien à Nancy. C’est chez moi. Cela m’a aussi permis de vite grimper. Je n’aurais peut-être pas eu cette chance à Paris, à Liverpool ou à l’Inter. »