Du petit jeune qui sortait du centre de formation, Yohann Magnin est aujourd’hui devenu un titulaire à part entière de Clermont en Ligue 2. Avant d’aborder le sprint final qui pourrait offrir au club auvergnat une première montée historique en Ligue 1, le milieu de terrain a pris le temps de longuement se confier pour MaLigue2. Où il est beaucoup question de jeu, évidemment, la marque de fabrique du CF63 depuis plusieurs saisons.
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Yohann, on se souvient de cette grosse vague de Covid-19 qui a touché le club récemment. Est-ce que tout le monde va bien et est-ce que cette page est bien tournée désormais ?
Yohann Magnin : Oui, le Covid est derrière nous, il n’y a plus aucun cas. Tous les joueurs, les membres du staff ou de la direction touchés vont mieux. Il n’y a pas eu de forme grave heureusement, même si certains ont eu des symptômes. Tout le monde est revenu de l’isolement et on a repris par ce match à Nancy. Tout le monde est en bonne santé.
Vous étiez sur une excellente dynamique de victoires avant cette défaite à Nancy justement (1-0), est-ce que vous pensez que le Covid a eu un impact, ou pas du tout ?
Forcément, ce n’était pas un avantage pour nous d’avoir autant de malades, de couper et d’avoir une préparation un peu tronquée. Mais lors de la défaite contre Nancy, on a fait un match dans nos standards. Je pense que si on rejoue le match, on a des chances de le gagner, on a eu des petits coups du sort contre nous. Sur le plan du jeu, on s’est rassuré. Physiquement aussi, en restant dans nos principes. Ce n’était pas le résultat escompté, mais on ne va pas mettre cela sur le dos du Covid.
« Je ne sens pas ce sprint final peser de manière négative, au contraire »
Clermont avait l’occasion de prendre la tête du classement en cas de victoire, est-ce que c’est un petit regret de ne pas y être parvenu ?
On espère la prendre, mais le plus tard sera le mieux (sourire). Ce n’est pas forcément un regret, même si c’était tentant. C’était surtout l’occasion de faire un petit break car tout le monde a perdu en haut de tableau. Mais bon, tout le monde se dit la même chose du coup, les équipes derrière nous se disent qu’elles auraient pu nous dépasser… On a tous été dans le même bateau dans cette journée. En tout cas, on n’est pas marqué par cette occasion manquée, non.
Vous êtes plus que jamais en course aujourd’hui pour monter en L1, comment abordez-vous ce sprint final qui va débuter par la réception de Niort samedi ?
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