Formé à Toulouse, Jean-Clair Todibo n’a disputé que 10 matchs de Ligue 1 lors de la saison 2018-2019 avant de s’envoler pour le FC Barcelone. Depuis, le jeune défenseur central enchaîne les prêts, à Schalke 04, Benfica, et désormais à l’OGC Nice où il retrouve du temps de jeu. Dans un entretien accordé à l’Équipe, l’international U20 français revient sur son départ du TFC, plutôt mouvementé.
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« S’il n’y a pas Casanova, je ne joue pas. Quand il est arrivé (en juin 2018), on lui a donné une liste de quatorze joueurs du centre, j’étais le quatorzième. C’était comme s’ils me coupaient deux bras devant lui. On me voyait arrogant, comme un mauvais garçon de la pire espèce, alors que je n’avais rien demandé. Certains ont vu le bon en moi et d’autres m’ont jeté dans une case où je n’avais pas ma place. Je le vivais comme une injustice et, sans Casanova, j’aurais dit à ma mère : « Désolé maman, j’ai raté le bac pour ça… » Mais j’aurais cherché une solution ailleurs, en National. C’est la vie : avec les mêmes qualités, on peut ne pas y arriver à Toulouse ou aller à Barcelone. »