A seulement 5 points du Top 5, Sochaux n’a pas encore dit son dernier mot dans cette lutte acharnée. Et la réception du Paris FC (5e) après la trêve internationale sera un véritable tournant pour la suite de la saison du FCSM.
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Depuis combien de temps les supporters de Sochaux attendent-ils cela ? Depuis la relégation en 2014, tout simplement. Jamais depuis, le FCSM n’a été réellement en mesure de disputer les play-offs et de rêver de la Ligue 1 à un stade si avancé d’une saison de Ligue 2. Au niveau des émotions, ils ont été servis ces dernières années. Mais surtout dans le sens négatif du terme, entre arnaques de l’ère Ledus et luttes pour le maintien avec des prestations décevantes sur le terrain…
Depuis la reprise du club par Nenking, bien des choses ont changé. De la stabilité, déjà, avec la confirmation d’Omar Daf sur le banc. Un recrutement un peu plus logique et ambitieux que les paris loufoques de Baskonia-Alavès (qui se souvient des Rafa Paez, Einar Galilea ou Markus Pavic ?) par le passé. Si Sochaux n’est pas encore devenu un cador de L2, son statut d’outsider, lui, s’est légitimement renforcé avec les résultats. D’ailleurs, la réception de Paris le samedi 3 avril (20h) sera importante à bien des égards pour les Lionceaux : une victoire et tout serait relancé, une défaite serait synonyme de gros coup de massue.
Trouver la solution à la maison
Après un nul contre la lanterne rouge Châteauroux, on pouvait penser que le Top 5 n’était plus vraiment dans les cordes doubistes. Mais c’était sans compter sur la forme étincelante des joueurs d’Omar Daf à l’extérieur (4 succès de rang), avec une victoire dans la foulée sur la pelouse du Havre (2-0) pour se relancer. Désormais, dans un stade Bonal qui sonne désespérément creux à cause du huis clos et sur un terrain délicat, les Sochaliens doivent trouver la solution à la maison, où ils viennent de concéder deux matchs nuls et vierge contre des formations de bas de tableau (Guingamp et La Berrichonne).
« Contre un concurrent direct à la 5e place (Paris), c’est sûr que c’est quand même une petite finale. On sera prêt, il faudra faire un match référence à domicile. L’état de la pelouse de Bonal, je ne pense pas que ce soit une excuse. Cela fait un moment qu’on connaît ces problèmes. Il faut faire avec et je ne pense pas que cela explique tous nos résultats à la maison », évacue en tout cas le milieu de terrain Younès Kaabouni sur France Bleu Belfort Montbéliard. Seulement dixième du classement des équipes à domicile, le FCSM connaît son axe de progression pour ce sprint final. Forcer le verrou parisien (5 matchs consécutifs sans encaisser) sera la prochaine mission pour le capitaine Gaëtan Weissbeck et ses coéquipiers, pour faire de ce rêve quelque chose d’encore plus concret.