Un avantage du huis clos, s’il y en a, c’est la possibilité d’entendre tout ce qu’il se passe sur le terrain. Les contacts, mais aussi et surtout les échanges entre joueurs, arbitres et coachs. Des échanges parfois musclés. Le contexte favorise-t-il une certaine tension en bord de terrain ? Le coach de Grenoble, Philippe Hinschberger, en est persuadé.
A lire aussi >> Grenoble – Philippe Hinschberger : « Je ne comprends pas qu’on fasse une première période aussi insipide »
« Le huis clos favorise cette tension dans le mauvais sens. Tu entends des réflexions. En plus, tu as des coachs, sans les nommer, qui sont spécialistes pour vilipender tes propres joueurs. Quand un coach s’en prend à un de tes joueurs, tu as envie de lui dire qu’il la ferme, qu’il s’occupe de son équipe. Il devrait être remis en place par le 4e arbitre. Mais de temps en temps, ceux-là aussi, on ne sait pas à quoi ils servent. Je me suis déjà fait attraper avec quelques coachs… Tout ça, c’est extrêmement favorisé par le huis clos. A chaque faute, tu as 20 mecs qui braillent. Alors qu’avec du monde dans le stade, tu n’entends pas. »
Source : Métro Sports
Tout à fait d'accord avec Philippe Hinschberger. Vivement que le public revienne même avec une jauge car je n'en peux plus d'entendre les joueurs hurler quand ils se roulent par terre et quant à certains coachs, Bein a saisi quelques échanges "pas piqués des hannetons" en Ligue1 comme en Ligue 2.