Durant plus d’une heure, Pierre Ferracci, président du Paris FC, s’est exprimé sur la chaîne Youtube du club. Au menu, notamment, les droits TV et la perte importante pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, malgré la réattribution des droits à Canal+.
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« Quand on est confronté à la pire crise connue par le foot pro et le foot amateur, on doit regarder ce qu’il s’est passé. C’était gravissime. On ne peut pas se contenter de dire que c’était léger. L’accord signé sans garantie, nos amis italiens ont refusé de le signer. Mediapro avait gagné l’appel d’offres, ils ont été éjectés. Il faut comprendre ce qu’il s’est passé, afin de préparer un peu mieux le présent et l’avenir. Le passé rend un peu plus intelligent pour gérer le présent et l’avenir. Il met des responsabilités que d’autres n’ont pas supportées.
Tous les clubs vont souffrir. On va perdre quelque chose qui perd entre 1,5 M€ et 2 M€ de Droits TV. Tous les clubs seront impactés. La Ligue 1 sans doute plus que la Ligue 2. Mais la L2, on réfléchissait cet après-midi aux clés de répartition de la manne de la Ligue 2, avec les critères à prendre en compte. On s’est mis assez vite d’accord, après un débat sur le critère de notoriété. On s’est assez vite entendu sur l’essentiel. Mais tout le monde va souffrir. Car ce scandale qui pénalise tous les clubs arrive avec d’autres ressources en recul. Il faudra, demain, que le football soit moins dépendant de ressources qui ont fait son essor ces dernières années. Si la Ligue avait respecté Canal+, on aurait plus que les 750 M€ que l’on avait avant, aux alentours des 900 M€. On a voulu se rapprocher des modèles italiens, espagnols et allemands. Il faut peut-être réfléchir, avant, aux faiblesses de notre modèle. On a à chaque fois mis des bâtons dans les roues de Canal+, et Canal+ est toujours là. On peut reconstruire avec lui, et avec beIN Sports, quelque chose de solide que l’on n’aurait jamais dû quitter. »
A propos de la nouvelle répartition des Droits TV, selon L’Equipe, le National 1 ne touchera aucune somme en signe de solidarité de la L2.