C’était bien Téléfoot. C’est toujours comme ça, quand on voit un pote partir. La nostalgie nous gagne. On se rappelle des bons moments. On sourit des mauvais. Ou des moins bons.
Lesquels ? Ils sont inexistants depuis des lustres. Un début compliqué ? Oui, nous étions exigeants, peut-être impatients. Il faut dire que passer après ce qu’il se faisait auparavant… Mais comme tout lancement, c’était le temps de trouver des marques, des repères. S’habituer à un timing très serré, marqué par une prise d’antenne sur le gong, et une fin de soirée précipitée qui nous laissait sur notre faim. Il fallait juste s’habituer à une nouvelle grille qui, finalement, laissait toute sa place à la Ligue 2.
La Ligue 2 n’a cessé de s’étendre sur les antennes de la chaîne. Avec Smaïl Bouabdellah le samedi soir, Saber Desfarges le dimanche dans un L2 exclusif très riche. Avec l’excellent Benjamin Nivet, son compère Benoît Cheyrou pour ne citer qu’eux. On a une grande et tendre pensée pour les confrères Jeoffrey Voltzenlogel, Reda Mrabit, Jerrely Rousseau et tous les autres, qu’on voyait régulièrement à l’heure du déjeuner. Si on ne les nommera pas tous, on pense à chacun d’entre eux.
Tous ont su trouver le rythme, ont apporté l’émotion, ont laissé allumer la flamme d’un championnat privé de ses fans, disputé dans des stades froids, sans âme ni ferveur. Ils partageaient leur émotion, retranscrivaient celle présente sur les terrains. Mieux, jamais ils n’ont failli dans leur trop courte mission. Jamais, y compris et surtout depuis le début de la fin. Depuis qu’ils se savaient condamnés. Confrères, consultants, techniciens ont préféré redoubler de professionnalisme, de passion au lieu d’envoyer tout balancer. En fait, tout l’inverse de ceux qui les ont pris pour des marionnettes, leur faisant miroiter monts et merveilles pour les laisser sur le bord de la route, quelques mois plus tard.
Oui, vous pouvez être fiers de vous. Vous avez assuré !
Merci et toutes les équipes de Téléfoot