Les clubs professionnels français ont tour à tour passé leur oral de mi-saison devant la DNCG. Le gendarme financier du football français se montre préoccupé en raison de l’état des finances des clubs, qui traversent une crise économique sans précédent. Liée au Covid-19, mais aussi à la crise des droits TV. Le président de l’instance, Jean-Marc Mickeler, ne voit d’autre solution qu’une baisse drastique de la masse salariale des clubs.
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« Sans réduction drastique de la masse salariale, il n’y a pas de pérennité du modèle. On rentrera, la saison prochaine, dans une situation où les clubs français auront consommé la totalité de leurs fonds propres. Il n’y aura plus de capacité à affronter le moindre aléa. La masse salariale représentera à elle seule près de 90 % des revenus estimés hors transferts. C’est considérable. Une réduction de la masse salariale de 30 % permettrait de revenir à une forme d’équilibre économique, en prenant pour hypothèse un montant des droits télé équivalent à celui qui existait avant Mediapro et en s’appuyant sur des ventes raisonnables de joueurs. »
Source : L’Equipe
La réouverture des stades, espaces ventilés où l'on peut, sans risque, accueillir un nombre de spectateurs à la moitié ou aux 2/3 de la capacité totale, s'impose. Il n'y a, dans le sport comme ailleurs, aucun modèle économique viable sans valeur créée générant de la richesse. Les prêts divers et variés, garantis ou pas, sont de la fausse monnaie sans contrepartie immédiate qu'il faudra,, tôt ou tard, rembourser. Ce qui ne fait que repousser les problèmes sans les résoudre.