Le Nîmes Olympique débute sa série de matchs amicaux aujourd’hui à 16h, contre le GFC Ajaccio. L’occasion pour le nouvel entraîneur, José Pasqualetti, de se familiariser encore plus avec ses joueurs. Si le coach n’annonce pas d’objectif précis pour cette saison , il assure vouloir jouer le haut de tableau d’ici « deux à trois ans » autour d’un nouveau projet sportif « ambitieux ».
MaLigue2 : Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre Nîmes durant l’intersaison?
José Pasqualetti : J’étais libre après mon éviction d’Istres et le président Jean-Marc Conrad m’a contacté en cas de départ de René Marsiglia. Comme je suis un véritable passionné et que j’étais disponible de suite, je n’ai pas hésité.
Quels seront les contours du projet sportif mis en place par le président et dont vous serez à la tête?
Après les dernières saisons plutôt difficiles, l’idée est de retrouver le standing du Nîmes Olympique. Jean-Marc Conrad est quelqu’un d’ambitieux. Il existe ici un potentiel public important, même s’il est parfois difficile, comme dans beaucoup d’autres clubs. L’objectif est de restructurer Nîmes, et de jouer la montée sur les deux, trois prochaines années. Pour cette saison, je ne veux pas annoncer viser telle ou telle place. On sait très bien qu’il y a toujours des surprises et il est trop tôt pour se prononcer. Mais je pense qu’il faut avoir de l’ambition dans la vie. A Nîmes, le stade, les infrastructures permettent de viser plus haut à moyen terme, peut-être pas pour tout de suite, il faut être patient. On veut aussi fidéliser les gens autour de notre équipe.
Le nouvel élan passe par le changement de joueurs, avec pas moins de huit départs déjà actés…
J’ai entendu certains se plaindre qu’on perdait tous les joueurs, mais si l’équipe a fini dans le bas du classement l’année passée, c’est que quelque part, il y a eu des carences et des défaillances à un moment donné. Maintenant que le budget a été validé par la DNCG, on sait que l’on est limité, mais on sait aussi qu’on a les moyens de recruter intelligemment. Les résultats nous donneront raison ou tort, mais il faut attendre la compétition pour juger. J’attends quatre à cinq renforts dans tous les secteurs d’ici peu.
Connaissiez-vous déjà les deux premières recrues présentées, Galvan et Mendy?
J’apprends à les découvrir à l’entraînement. Je sais que Galvan était reconnu en Israël. Mendy était prêté à Strasbourg l’an dernier par Nice. A eux de prouver sur le terrain que le club a eu raison de leur faire confiance. C’est aussi à moi de veiller à ce que la mayonnaise prenne et qu’ils s’adaptent ici.
Comment définiriez-vous le style José Pasqualetti?
Jouer, jouer, jouer, et prendre du plaisir avant tout. C’est ma philosophie de jeu. Le football, c’est du spectacle. Mais à côté de ça, je demande évidemment une grande rigueur et de l’exigence à mes joueurs pour obtenir les résultats escomptés !
Vous jouez votre premier amical contre le GFC Ajaccio ce samedi (16h à Aramon). Quelles sont vos attentes pour ce match?
Dans un premier temps, c’est déjà de faire jouer tout le monde, procéder à une revue d’effectif. Le résultat arrive dans un second temps, même si je préfère évidemment que l’on gagne, car c’est important de détester la défaite. Je n’aime pas perdre ! Je serai très attentif au contenu surtout. Je veux voir si mes séances sont assimilées par les joueurs, où s’il faut revenir sur certains points, notamment sur l’animation offensive et défensive. Pour l’instant, ce que je vois à l’entraînement me plaît, le groupe vit très bien. Reste à concrétiser ça sur le terrain, c’est le plus important.
Crédit photos : Nîmes Olympique