Nancy, 18e de Ligue 2, s’est incliné pour la 4e fois de suite ce mardi soir (13e journée de Ligue 2). Les Nancéiens, après avoir ouvert le score, ont craqué face à Toulouse (1-3). Jean-Louis Garcia ne pouvait que constater la réalité de la situation…
Les stats de la rencontre
« Nous réalisons une très bonne première période, où l’on mène logiquement au score. Où l’on aurait dû faire le break. Mais au-delà du fait de mener, Toulouse n’a aucune occasion de but. Nous n’avons pas su garder ce rythme. Le but égalisateur arrive vite en seconde mi-temps. C’est dur, car c’est la première opportunité toulousaine, et on le paie cash dans notre situation, dans notre dynamique actuelle. On concède ensuite un penalty sur une mauvaise appréciation… J’aurais aimé, après l’expulsion, qu’on fasse preuve de plus de lucidité. On ne l’a pas été suffisamment. On a très mal exécuté 2-3 coups de pied arrêtés. Voilà, on prend un but sur une frappe en pleine lucarne, à 25 mètres. Cela se passe ainsi dans notre situation.
C’est une très, très mauvaise série… On a eu le sentiment que la détermination était au rendez-vous, mais cela n’a pas suffi sur la durée du match. On est encore friable défensivement. Il faut rester fort dans les têtes, récupérer, garder de l’optimisme, du mental, avoir conscience de ce que l’on doit améliorer, être résilient et ne pas lâcher. Renoncer, ça n’existe pas dans mon esprit. J’espère que pour mes joueurs, ce sera pareil.
Le classement ? Seules 13 journées ont été jouées. Ce n’est pas confortable d’être là, mais on n’a pas passé le premier tiers du championnat. On a un match en retard à jouer. La solution ne viendra pas en regardant le classement. On en a conscience. Il faut se concentrer sur ce que l’on doit améliorer, sur un mental à toute épreuve.
Personnellement, je connais la musique. Je suis un entraîneur qui est sur 4 défaites consécutives. Je donne 200% de ma personne. C’est compliqué de s’investir plus. Je ne lâche rien. J’ai tellement envie de faire réussir ce club, cette équipe. Après, je connais la loi du jeu. Sans résultat, tu peux être fragilisé. J’ai la tête dans le guidon, et je pédale le plus fort possible. Le reste ne m’appartient pas. »
Source : France Bleu Sud Lorraine