Pierre-Antoine Capton, devenu cet été co-propriétaire du SM Caen en compagnie du fonds d’investissement Oaktree, ne s’attendait sans aucun doute pas à de telles difficultés financières. Il faut dire que depuis le rachat du club, une crise des droits TV et le retour du Covid-19 gèlent toute ou grande partie des recettes. De fait, si les investissements prévus ne sont pas remis en cause, d’autres leviers pour limiter les pertes pourraient être actionnés.
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« On ne parle pas de montants, mais on est calé aujourd’hui sur nos investissements. […] Olivier Pickeu et Arnaud Tanguy font en coulisse un énorme travail de réduction de coûts, sur beaucoup de choses. C’est essentiel pour le club. […] Un plan social ? On étudie toutes les possibilités et il n’y a aucun tabou, mais aucune décision n’est prise en l’état. Forcément, la situation est difficile, elle aura des impacts. On ne pourra pas continuer à perdre des millions d’euros comme c’était le cas. La sonnette d’alarme avait été tirée avant notre arrivée, les salariés savent qu’on n’est pas des magiciens. Le plus important, c’est qu’on soit responsable. Encore une fois, on va assumer notre rôle du mieux possible, en respect évidemment des salariés, en faisant en sorte de préserver l’âme du club, le lien avec les supporters. »
Source : Ouest France
