Anciens de L2

Promu de Ligue 2, le RC Lens s’est offert le PSG pour son retour en Ligue 1 à Bollaert-Delelis

Le 9 mars dernier, Bollaert-Delelis avait été le théâtre du dernier match de la saison en Ligue 2. En France. Un RC Lens-US Orléans décisif dans la course à la montée. Impossible, alors, de deviner que le penalty de Florian Sotoca allait tout changer. Qu’il propulserait le Racing dans l’élite. Qu’il mettrait fin à 5 années de « Je t’aime, moi non plus » entre le club minier et l’antichambre du foot français. MaLigue2.fr ne pouvait tirer un trait sur un futur ex, quand bien même la grande soeur de la L2 semble plus séduisante. Alors nous nous étions promis d’être au rendez-vous du retour lensois dans son antre, en Ligue 1.

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Une première à Bollaert-Delelis en L1 depuis Raphaël Varane

Cela aurait dû être le 29 août dernier. C’était finalement ce jeudi, 21h. En face, ce n’était « que » le PSG. Un Paris privé de nombreux joueurs cadres (Mbappé, Neymar, Navas, Di Maria…), touchés par le Covid-19. Mais un Paris quand même. Champion de France en titre. Récent finaliste de la Ligue des Champions. Difficile de faire mieux pour un retour dans l’élite. Le tout dans une maison qui l’avait quittée en mai 2011, contre Arles-Avignon… Raphaël Varane portait encore la tunique artésienne, et le brassard de capitaine autour du bras. A seulement 18 ans. Le palmarès vierge. Le Bac pas encore dans la poche. Une autre époque.

De nombreux anciens de Ligue 2 sur le pré

L’époque actuelle, c’est celle d’un Lens promu, donc. Un Lens qui vise avant tout le maintien, et la sérénité. Un Lens décomplexé qui présentait un 11 avec plusieurs « ex » de Ligue 2. On retrouvait ainsi Manuel Perez au milieu, en compagnie de Cheick Doucouré et Clément Michelin. Devant, il y avait bien sûr Simon Banza. Derrière, Jonathan Gradit et le jeune Loïc Badé avaient pour tâche d’entraver les vagues adverses. Et puis, il y avait le traditionnel 12e homme. La puissance vocale (et la distanciation qui n’avait que le nom) était réelle malgré les 3-4 000 inconditionnels, seulement.

Lens sans trembler

Sur le rectangle bien vert, le Racing version Franck Haise a fait mieux que résister. Il s’est procuré les seules occasions du premier acte. Et notamment un poteau signé Ganago. Proche de l’exploit ? Encore plus avec l’ouverture du score de l’ancien Niçois (1-0, 57e). A peu près au même moment où Sotoca avait envoyé tout un peuple en L1. Cette fois, les travées ont tremblé, vibré, exulté. Et les Sang et Or ont conservé, avec force, intensité, pressing, et sans réellement concéder d’occasion, leur maigre avantage. Oui, en 6 mois, les Artésiens ont battu sur le même score l’USO et le PSG. Avec un trio offensif Mauricio-Jean-Sotoca en fin de match. Le même qui avait débuté le 9 mars dernier. A l’époque, le RCL sabrait le champagne. Aujourd’hui, il a pu le déguster. Le promu de Ligue 2 a bien fait tomber d’entrée le vice-champion d’Europe.

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