Selon une enquête réalisée conjointement par La Nouvelle République et So Foot, l’investisseur russe intéressé par le rachat de Châteauroux en Ligue 2 serait Anton Zingarevich. Par le passé, cette homme d’affaires de 38 ans a déjà été propriétaire de Reading en Angleterre. Une histoire qui s’est mal terminée pour lui, puisqu’il a eu des ennuis avec la justice russe, et qu’il est depuis parti se réfugier aux États-Unis…
Alors, comment cette hypothèse qui paraît à première vue incroyable est-elle plausible ? Car l’entremetteur entre La Berrichonne et Anton Zingarevich ne serait autre que Vadim Vasyliev, ancien vice-président de l’AS Monaco, et qui connaît Michel Denisot via le Conseil d’Administration de la LFP. L’offre du repreneur russe se situerait aux alentours de 8 millions d’euros. Soit une excellente offre pour un club de L2 aux moyens assez restreints comme Châteauroux.
Les dirigeants actuels aimeraient conserver leur place
Pour rappel, une offre de 5 millions d’euros déposée par l’homme d’affaires franco-américain Ravy Truchot a été rejetée nette par les dirigeants de La Berri. « Ce qui est important, c’est l’ADN du club et, selon nous, ça passe par conserver l’équipe dirigeante en place. Bien sûr, le nouvel acquéreur sera président et aura des représentants au conseil d’administration mais c’est très important pour nous que la majorité de l’équipe en place soit conservée. Si quelqu’un achète le club, il faut que l’état d’esprit reste. C’est capital », confie Michel Denisot à So Foot.
En clair, les dirigeants actuels cherchent donc un actionnaire majoritaire prêt à assurer la pérennité financière du club, mais tout en gardant leur place. « Ils cherchent un mouton à cinq pattes. Un mec qui va mettre des ronds pour jouer avec en restant aux manettes. Où est-ce qu’on voit ça ? Ça n’existe pas… », critique de son côté un informateur de La Nouvelle République. Bref, Châteauroux est entré dans un feuilleton qui risque de faire pas mal de bruit jusqu’à la cession, ou pas, du club.