Enfin ! Et celle-ci, Nîmes ne l’a pas volée. Les Crocos ont disposé du FC Metz, ce vendredi à Saint-Symphorien. Cela redonnait un peu d’espoirs à José Pasqualetti, le technicien gardois, très heureux de la prestation aboutie de ses joueurs.
Oui. Je pense, qu’en plus, la victoire n’est pas volée.
Il y a eu 2 visages entre la première période et la 2e ?
Nous étions venus un peu pour ça. Nous savions que les Messins jouaient bien au football, mais qu’ils laissaient beaucoup d’espaces dans leurs dos. Nous n’étions pas venus faire le match livré en première mi-temps, avec beaucoup de précipitation, beaucoup de déchet technique. Une équipe qui avançait vers nous, sans nous laisser jouer. Puis, après le repos, nous avions décidé d’aller les cherche plus haut. Néanmoins, pendant très longtemps, j’ai regardé sur le banc s’il n’y avait pas un chat noir, du sel, des oignons, car quand on voyait le nombre d’occasions pour nous, c’était invraisemblable.
Et quand vous tapez du bois ?
Je me suis tourné vers le banc, je me suis dit : « On y arrivera pas ». Mais heureusement que le football n’est pas fait que de superstition. C’est important pour nous de finaliser ce que l’on est capable de faire. On finalise, en plus, sur le terrain du leader. C’est peut-être un message comme quoi nous ne sommes pas encore morts. J’avais dit que si nous faisions un nul ici et gagner contre le Red Star, ça nous permettait de respirer un peu plus. Mais là, c’est pas mal.
C’est le départ de quelque chose ?
Je l’espère. Nous avons toujours été frustrés de ne pas finir les matchs. Là, ce soir, nous avons effectué le match qu’il fallait, avec la victoire et la récompense au bout. J’espère que ça permettra aux joueurs de prendre conscience que l’on peut faire quelque chose, et que nous ne sommes pas encore condamnés, même si on sait que ça va être difficile.