Il n’y a donc plus d’équipe invaincue. Ce vendredi soir, Metz est tombé sur sa pelouse face à Nîmes (1-2, 9e journée de Ligue 2). Un premier revers qui ne passe pas vraiment pour le coach José Riga, passablement énervé après la partie.
Que s’est-il passé entre la première période et la seconde, où vous en prenez 2 ?
Je me pose la même question. Les intentions étaient les mêmes. A la pause, je leur dis que l’on repart à 0-0. On continue à mettre la pression, à prendre le match en main. Nous en avons été incapables. Nous avons montré 2 visages, comme trop souvent cette saison. Mais là, le scénario que l’on voulait éviter s’est passé. Nous avons manqué de tout en 2e période. Beaucoup de choses expliquent que l’on n’a pas reproduit la première période, qui aurait dû nous mettre à l’abri un peu plus tôt. Mais il faudra analyser le scénario de la 2e mi-temps. Nous voulions faire mal à nouveau à cette formation nîmoise. Nous avons déjoué offensivement.
Vous êtes déçus ou en colères ?
Les 2, les 2…
En lien avec les 2 visages montrés par votre équipe ?
Nous n’avons pas attendu ce match pour trouver les raisons des 2 visages dans les autres rencontres. Il faut faire le bilan de tous les aspects. Les autres fois, à défaut d’avoir la même performance sur les 2 mi-temps, nous étions consistants dans l’impact, dans l’organisation. Ici, nous avons perdu pied.
Une défaite amère ?
C’est une première que j’aurais voulu éviter. La défaite ne me rend jamais heureux. Mais surtout dans un contexte, un scénario où nous voulions nous remettre droit. C’est décevant, surtout devant le public. Maintenant, il y a 2 façons de faire. Ou on pleure jusqu’au prochain match, ou on se remet au travail demain. Je reste persuadé que Metz fera quelque chose de très bien dans ce championnat, mais il faut trouver les raisons.