Lors du Bureau de la LFP réuni le 3 avril dernier, le président de Guingamp, Bertrand Desplat, a préparé un schéma pour l’avenir des saisons 2019-2020 et 2020-2021 de Ligue 1 et de Ligue 2. Une « contribution » présentée par Claude Michy, ex-président de Clermont et président de l’UCPF, et appuyée par 19 clubs de L2 (tous sauf Lorient qui ne fait pas partie de l’UCPF), et 7 de L1, dont l’OL de Jean-Michel Aulas. Leur but ? Ne pas finir à tout prix la saison en cours si c’est impossible, mais surtout bien préparer la suivante pour les droits TV plus rémunérateurs de Mediapro et Canal +. Voici ce schéma en trois points dévoilé ci-dessous par le journal L’Equipe.
Acter la date de départ de 2020-2021, puis s’adapter pour 2019-2020
« 1. Adopter un scénario proactif de sortie de crise, avec la construction immédiate d’un calendrier « à l’envers » qui part d’une date de lancement de la saison 2020-2021, entérinée dès maintenant par la FFF et la LFP.
2. Sécuriser prioritairement les 5,2 milliards d’euros des droits TV de 2020-2024 en modifiant, a minima, et uniquement en cas d’accord écrit des diffuseurs Mediapro et Canal +, les attributs du championnat 2020-2021 (date de démarrage, durée, nombre de matchs en semaine…). Principe du risque zéro sur nos droits TV 2020-2024.
3. Gérer du mieux possible la fin de la saison 2019-2020. En fonction de la date connue du lancement de l’édition 2020-2021 et de la durée de la trêve entre les deux saisons, on obtient le nombre maximum de matchs entre la date de feu vert qui sera donnée à un moment ou un autre par les autorités, et la date maximum de fin de championnat. »