Paul Bernadoni est à 22 ans l’un des meilleurs gardiens de Ligue 1. En course pour le maintien dans l’élite avec le Nîmes Olympique, le portier avait démarré sa carrière professionnelle très tôt en Ligue 2, sous le maillot de l’ESTAC. Une précocité qui l’a conduit aux Girondins de Bordeaux, où Paul Bernardoni a vécu des moments difficiles : « J’ai pas honte de le dire : à l’époque, j’étais au fond du trou. […] En gros, personne, nulle part, ne comptait plus sur moi » raconte-t-il dans le numéro 173 du magazine So Foot. Jusqu’à ce coup de téléphone de Corinne Diacre, alors coach du Clermont Foot 63, qui lui offre une nouvelle chance : « La question ne se pose pas, tu viens pour être numéro un. »
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Un appel salvateur, pour un prêt en Ligue 2 qui permettra à Paul Bernardoni de retrouver la confiance et de boucler une saison presque parfaite à 38 matchs en championnat. Peu importe le « sacrifice financier » : « Quand tu ne joues pas, t’as beau être international en jeunes, on t’oublie, et c’est normal. T’es forcément déçu de devoir faire des concessions salariales pour être prêté, mais tous ceux qui me connaissent le savent : je préfère avoir une paye de cadre supérieur et jouer que celle d’un grand patron pour faire doublure. »